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lundi 21 mai 2018

Pentecôte, une pluie de mauvaises nouvelles

Lu dans le DL du 2.05.018

LE BILLET PAR GEORGES BOURQUARD 

Pentecôte, une pluie de mauvaises nouvelles

 C’est quand les Français ont les doigts de pied en éventail que les nouvelles qui fâchent tombent comme à Gravelotte. 
À croire que les oiseaux de mauvais augure attendent les ponts de mai pour sortir en douce de leur cage. 
En ce lundi de Pentecôte décrété journée de solidarité c’est-à-dire travaillée mais pas rémunérée, il est question d’en instituer une seconde. 
Le gouvernement joue petit bras : une semaine complète d’un coup permettrait de régler le problème des déficits une bonne fois pour toutes et d’éviter d’avoir à y revenir d’ici deux ou trois ans. 
À chaque intervention du ministre de l’Économie, il faut s’attendre au pire. 
Ce week-end, on n’est pas déçu. 
Il annonce dans la même phrase le maintien de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et la baisse des aides sociales si le chômage venait à diminuer.
 Dans les prochaines semaines, on peut compter sur les ordinateurs de Bercy pour affirmer que l’emploi s’améliore dans le pays.
 Mais tout ceci n’est rien, le plus désagréable reste à venir : cet été la France va se trouver à court de vin rosé. 
La faute à une récolte médiocre l’an dernier et surtout à une demande étrangère de plus en plus forte.
 Les Américains, les Anglais et les Allemands boivent désormais le rosé français comme du petit lait.
 Si Emmanuel Macron veut éviter que le pays s’arrête et monte sur les barricades, il doit limiter fissa les exportations et déclarer le rosé grande cause nationale.
 L’enjeu est de taille, c’est le patrimoine de la France qui fout le camp.

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