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dimanche 19 novembre 2017

Les Crises.fr - Jupiter premier flic de France, par Guillaume Berlat

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                                   Les Crises - Des images pour comprendre

19
Nov
2017

Jupiter premier flic de France, par Guillaume Berlat


« Bis repetita non placent ». Ce qui est répété une seconde fois ne séduit plus. Les Français l’auront compris au moins depuis le discours d’ouverture de la semaine des ambassadeurs d’Emmanuel Macron1 et aujourd’hui lors de son intervention devant les forces de sécurité intérieure (500 fonctionnaires réunis à l’Élysée le 18 octobre 2017 à l’occasion de laquelle il déclare : « la première mission de l’État, c’est bien de protéger nos concitoyens et d’assurer la sécurité du territoire »2. Pour mémoire, rappelons que cette intervention initialement programmée à Lyon le avait été reportée sine die en raison de la convocation impromptue de la chancelière allemande à entretenir Emmanuel Macron du contenu de son discours sur l’Europe à la Sorbonne3 avant le dîner précédant le sommet européen sur le numérique de Tallin4.
Dans un contexte de menace terroriste croissante sur notre sol accompagné d’une augmentation exponentielle de ce que l’on qualifie pudiquement de « délinquance du quotidien » sans parler des trafics en tout genre, des vols et cambriolages, le discours du président de la République était attendu tant des praticiens que des analystes de la vie politique française. Après les discours aux ambassadeurs et aux préfets, ne manquait plus que cette intervention-instruction destinée aux policiers, gendarmes, militaires de l’opération « Sentinelle », préfets présents dans la grande salle des fêtes de l’Élysée mais aussi aux magistrats absents (ceux du parquet plus précisément qui sont désormais instruits de ne pas avoir la main qui tremble) pour couvrir un nouveau champ de l’action régalienne de l’État.
Quelles conclusions, y compris parcellaires, peut-on tirer de ce discours fleuve (grande spécialité jupitérienne) du 18 octobre 2017 ? Nous nous limiterons à trois principales : un président qui se situe délibérément dans le champ du régalien, un Jupiter en verve qui laisse le citoyen déboussolé après l’avalanche de mots, de propositions, de concepts qui le transportent dans le monde de la « pensée complexe » d’Emmanuel Macron.

UN PRÉSIDENT PARTICULIÈREMENT RÉGALIEN
Un président au four et au moulin. Force est de reconnaître que le président de la République, cinq mois après sa prise de fonctions, est partout à la fois. Il n’est qu’à prendre connaissance du site internet de l’Élysée pour attraper le tournis en découvrant toutes les activités qu’il peut mener alors même que ses journées n’ont que 24 heures : déclaration conjointe avec le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), Filippo Grandi (11 octobre 2017) ; discours d’ouverture de la foire du livre de Francfort (11 octobre 2017) ; entretien téléphonique avec le président Hassan Rohani après la décision du président Trump de ne pas certifier l’accord nucléaire (13 octobre 2017) ; réception de la « revue stratégique de défense et de sécurité nationale » par le député européen Arnaud Danjean (13 octobre 2017) ; entretien avec l’hebdomadaire allemand Der Spiegel (14 octobre 2017)5 ; entretien avec Nadia Murad, jeune femme irakienne appartenant à la communauté yézidie, victime des violences de Daech, ambassadrice des Nations unies, lauréate des Prix Sakharov et Vaclav Havel (16 octobre 2017) ; discours aux forces de sécurité intérieure (18 octobre 2017) ; entretien avec M. Yukiya Amano, Directeur Général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) (19 octobre 2017) et dans la foulée participations au sommet européen à Bruxelles (19-20 octobre 2017)… sans parler des conseils des ministres, des conseils de défense et autres joyeusetés de l’escadron. Le moins que l’on soit autorisé à dire est que le président de la République ne peut en aucune manière être classé dans la catégorie des « fainéants », catégorie générique qu’il a pris coutume de stigmatiser.
Un président diplomate et chef de guerre. L’impression prévaut que notre chef de l’État se sent particulièrement à l’aise dans les habits de trois de ses ministres régaliens, ceux de l’Intérieur (Gérard Collomb), des Armées (Florence Parly6) et de l’Europe et des Affaires étrangères (Jean-Yves Le Drian. C’est vraisemblablement ce que le président de la République qualifie de « verticalité du pouvoir ». Il en fait la marque de son action jupitérienne : manier le sabre et le bicorne, être à la fois Talleyrand et Fouché sans oublier le chef d’armée Napoléon. S’il y a bien un avantage, du moins théorique, qui s’attache à cette situation pour lui, c’est bien de pouvoir disposer d’une vue globale de la dialectique de la guerre et de la paix, et cela dans toutes ses dimensions des plus classiques aux plus modernes. Cela lui permet de jouer sur tous les registres allant de la coopération (ses tentatives de médiation sur les dossiers libyen, iranien voire climatique) à la coercition (les opérations extérieures de la France (en Afrique et au Proche et au Moyen-Orient). Du haut de ses 39 ans, Emmanuel Macron en impose à ses interlocuteurs étrangers par son dynamisme et par sa créativité (Cf. son discours de la Sorbonne sur la refondation de l’Union européenne), voire par sa façon de casser les codes. C’est bien connu, depuis que Pierre Corneille fait dire à Rodrigue, dans Le Cid : « Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
Mais, après l’avoir replacé dans son contexte international et international, il importe d’analyser les grandes lignes du discours d’Emmanuel Macron aux forces de sécurité intérieure du 18 octobre 2017. Notre président jupitérien était particulièrement en verve.
UN JUPITER PARTICULIÈREMENT EN VERVE
Les grands axes. Si tant est que nous soyons certains d’avoir parfaitement compris la pensée complexe du chef de l’État tant il est vrai que ses méandres nous laissent souvent au bord du chemin, que peut-on en retenir, y compris en simplifiant son raisonnement pour le mettre à la portée du modeste citoyen que nous sommes ? Avec beaucoup d’imagination et un bon esprit de synthèse, on peut déceler cinq grands chantiers : la création d’une « police de sécurité du quotidien » (PSQ), promesse de campagne qui serait mis en œuvre en 2018 après concertation et dont le président souligne qu’elle n’a pas vocation, à remplacer la police de proximité (précision fort utile tant les ressemblances entre ces deux structures sont évidentes) ; durcissement de la réponse» aux menaces visant policiers et gendarmes ; confirmation de la fin de l’état d’urgence avec basculement de certaines de ses dispositions dans la nouvelle loi antiterroriste ; renforcement des reconduites aux frontières des personnes en situation irrégulières ; mise en plan d’un nouveau plan contre la radicalisation7. Aucune hiérarchisation n’apparaît à la lecture de ce texte. Pour ce qui est du contexte général, nous découvrons que « l’insécurité s’est transformée et est devenue multiple » et la « difficulté croissante des opérations de maintien de l’ordre ». S’agissant de la lutte contre le terrorisme, priorité est donnée au partage de l’information et au travail sur le terreau du terrorisme. En témoigne la création d’un poste de coordinateur nationale du renseignement et de lutte contre le terrorisme confiée au préfet, Pierre Bousquet de Florian.
Les propositions concrètes. Pour s’en tenir aux principales, nous pouvons retenir les principales mesures suivantes : adoption d’un nouveau plan national contre la radicalisation à l’occasion d’un Comité interministériel en décembre 2017 ; fusion de l’UCLAT et l’EMOPT ; renforcement réclamé au niveau européen de la protection des frontières extérieures européennes ; démantèlement de tous les trafics dans les régions où se concentrent les migrations ; réorganisation des procédures d’examen des dossiers de l’OFPRA dans un but de simplification et de rapidité ; refondation de la politique européenne d’asile et d’immigration ; application de la loi ne variatur ; renforcement des secours aux populations en cas de catastrophes ; instruction donnée à la garde des Sceaux de donner aux procureurs des consignes de fermeté et d’exemplarité (vive l’indépendance des magistrats !); demande d’exemplarité et de déontologie accrue des forces de l’ordre ; extension des dispositifs de « caméras piétons » ; redonner du sens à l’action de la sécurité publique, notamment en coordonnant la police nationale, les polices municipales et la sécurité privée et en octroyant des moyens humains, matériels et technologiques tout au long du quinquennat ; ériger la sécurité intérieure au rang de priorité pour le budget 2018 par la création de 10 000 emplois de policiers et de gendarmes d’ici 2017 ; optimisation de l’utilisation des moyens afin de conduire les indispensables réformes de structure, aller jusqu’au bout des redéploiements territoriaux entre police et gendarmerie, renforcer les contacts avec la population ; lutter contre le malaise des forces de l’ordre ; organisation d’une conférence sur la lutte contre le terrorisme en avril 2018 ; développement des plaintes en ligne, des équipements radio des policiers, des gendarmes et des pompiers, renforcement des systèmes informatiques européens de contrôles aux frontières (EURODAC, SIS)…
Le moins que l’on puisse dire est que ceci relève d’une logique d’auberge espagnole. Chacun peut y trouver ce qu’il cherche à condition de ne pas être trop regardant sur les détails de mise en œuvre qui sont renvoyés à des jours meilleurs. Existe-t-il une priorité entre toutes ces mesures ? Comme toujours dans ce monde médiatique, l’important n’est pas dans le contenu d’une mesure mais dans l’annonce préalable de ladite mesure. Le reste n’a plus la moindre importance en raison de la politique dite de l’essuie-glaces qui veut qu’un sujet efface rapidement le précédent.
Mais, en définitive que restera-t-il de nos amours dans la réalité quotidienne qui est celle à laquelle les citoyens français se raccrochent ?
UN CITOYEN PARTICULIÈREMENT DÉBOUSSOLÉ
Le roi de la confusion. Le discours d’Emmanuel Macron à l’attention des forces de sécurité nous avait été annoncé – par ses inénarrables et multiples communicants – comme un grand rendez-vous, une sorte de moment historique. Il n’est en vérité qu’un catalogue prudent de réformes à venir8, une sorte d’inventaire à la Prévert dans lequel une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Une sorte de longue mélopée d’une heure et trente minutes dans laquelle l’auditeur le plus attentif est perdu tant les mesures tombent comme à Gravelotte ! À l’écoute du texte en direct, le téléspectateur a la nette impression de subir un bombardement en continu, identique à celui auquel il est confronté lorsqu’il passe un examen médical plus connu sous le nom d’IRM. À lire ce texte avec recul, crayon en main pour tenter d’en souligner les traits marquants, le lecteur n’est pas plus avancé qu’auparavant tant le plan et les principaux axes de force ne sont pas évidents à découvrir. Le principal est noyé dans l’accessoire, comme souvent dans ses interventions publiques.
Alors que nous attendions un discours de doctrine et de stratégie, nous n’avons eu droit qu’à de l’incantation et à de la tactique politicienne. En réalité, il s’agit d’un discours d’expert pour des experts, un discours de professionnel pour des professionnels. Ce discours n’était-il pas du niveau du ministre de l’Intérieur et non du niveau du président de la République tant il manquait de colonne vertébrale, de cap clair et de boussole ? Qu’en auront retenu au juste des 500 invités au Château ? Rien ou presque rien tant il n’y avait rien à retenir tant sur le plan conceptuel qu’opérationnel. La méthode Coué a ses limites dans des sujets aussi sensibles que ceux de la sécurité intérieure, de la lutte contre toutes les formes de délinquance et contre le terrorisme. Heureusement, le président de la République précise que « l’honnêteté me conduit à vous dire que tout ne se fera pas en un jour ». Nous l’avions compris mais cela va mieux en le disant ! Demain, on, rasera gratis.
Le roi du galimatias. La confusion dans l’exposé d’un problème relativement simple dans sa présentation traduit une forme de malaise. Elle montre peut-être les limites de la politique du « en même temps » prônée par le président de la République, de sa position qui le situe « à droite et à gauche » sur l’échiquier politique et enfin de sa volonté d’être à la fois dans une démarche de répression et de prévention. Dans ces domaines il semble très compliqué d’être macronien d’autant plus que tous les objectifs du macronisme ne peuvent être remplis qu’avec beaucoup de moyens et beaucoup d’argent (Christophe Barbier). Que signifie concrètement pour les forces de sécurité d’être « fortes et justes », « jamais faibles », pour combattre l’insécurité et la menace terroriste car « les Français ne supportent plus l’impuissance publique » ?
Que signifie réconciliation entre « humanisme véritable et efficacité des politiques publiques » dans le monde réel et non dans le langage technocratique ? Que signifie une « application cohérente et intraitables des principes républicains » pour un fonctionnaire de terrain confronté à une situation d’urgence ? Que signifie qu’il faut que les « lois soient appliquées dans toutes les circonstances dans le strict respect des personnes et de la dignité humaine » ? Que signifie « les violences dont les forces de l’ordre font l’objet sont inacceptables et doivent être sanctionnées sans relâche » ? Que signifie « toutes les conséquences doivent être tirées » ? On pourrait multiplier à l’envi la liste de ces formules creuses qui veulent tout dire et ne rien dire en même temps. Ce discours interminable évolue entre Kafka, Jarry, Dac et Coluche mais assurément en moins drôle que les deux derniers humoristes cités.
Le roi de l’incohérence. Citons in extenso, à titre d’exemple, un passage du discours du président de la République pour mieux éclairer notre lanterne de citoyen inculte ! « Je sais aussi que la décision prise par le gouvernement concernant l’équipe préfectorale du Rhône a suscité des interrogations. Et je dois vous dire que je suis conscient de l’extrême difficulté de la mission, de la surcharge de travail et de la complexité croissante de ces dossiers dans un environnement associatif, médiatique et politique rarement favorable. Les personnes ne sont nullement en cause, mais il n’aurait pas été compris qu’il ne soit tiré aucune conclusion de dysfonctionnements avérés ». C’est à n’y rien comprendre de la logique sous-tendant cette décision. Soyons clair et précis sur un sujet qui porte sur la responsabilité des fonctionnaires qui relève du droit administratif et dont la contestation peut être portée devant les juridictions administratives, devant le Conseil d’État dans le cas de figure. De deux choses l’une. Soit, l’affaire des deux jeunes filles assassinées à Marseille par un délinquant radicalisé en situation irrégulière est le résultat d’une « série de dysfonctionnements avérés », ce que l’on qualifie dans le langage commun de la faute à pas de chance (en droit l’aléa ou le fait imprévisible) et dans ces conditions pourquoi avoir sanctionné le préfet et son secrétaire général par une mesure d’éviction et de mise au placard prolongé ?
Soit ces deux fonctionnaires ont commis des fautes particulièrement graves et alors la main du président de la République a tremblé. En effet, il aurait dû renvoyer ces deux hauts fonctionnaires devant une commission de discipline qui auraient pu leur infliger une sanction administrative pouvant aller de l’avertissement à la révocation sans parler d’un signalement article 40 au procureur de la République pour diverses qualifications pénales. Tout ceci laisse le juriste rêveur face à de tels propos du chef de l’État dont l’article 5 de la constitution du 4 octobre 1958 prévoit que : « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État ».
« Puisque les mystères nous échappent, feignons d’en être les organisateurs » (Jean Cocteau). Tel pourrait être le fil conducteur de ce « non et long discours » jupitérien du 18 octobre 2017 consacré à la sécurité intérieure. Il apparait plus spectateur de faits passés qu’acteurs de faits à venir qu’il anticiperait avec clairvoyance et préscience. Pourtant, gouverner, c’est prévoir et non constater ce qui est. Manifestement, Jupiter ne sait pas faire court (Cf. le « faire court » exigé des diplomates par Maurice Couve de Murville, ministre des Affaires étrangères du général de Gaulle). Manifestement, Jupiter ne sait pas faire clair (le « ce qui n’est pas clair, n’est pas français » de Rivarol). Manifestement, Jupiter ne sait pas faire simple (le fameux « langage de la vérité est simple » de Sénèque).
À l’expérience de ses nombreux prêches (à l’intérieur comme à l’extérieur), Emmanuel Macron excellerait plutôt dans la logorrhée incantatoire. Soyons sérieux ! Comment prétendre faire appel à l’Union européenne pour lutter contre le fléau du terrorisme alors que cette structure est en pleine faillite. Les temps des hypocrisies, des fausses pensées pseudo-intellectuelles, ce temps-là est révolu si l’on veut lutter efficacement contre le cancer de la délinquance et du terrorisme.
La France est affaiblie, moralement, politiquement, économiquement, diplomatiquement, qu’on le veuille ou non. Le temps du sursaut et de la refondation a sonné. Le temps de la lucidité (salutaire) et de l’ambition (réaliste) est venu. Le temps du regard distancié et froid est impératif. Faute de quoi, les meilleurs discours (pas toujours malheureusement pour l’intellectuel cultivé qu’il est) de Jupiter n’y changeront rien. Voici rapidement résumée la chronique de ce premier de cordée qu’est Jupiter premier flic de France !
Guillaume Berlat
23 octobre 2017

1 Guillaume Berlat, Zeus a rendez-vous avec Hermès : vers une diplomatie de la transformation ?,www.prochetmoyen-orient.ch , 4 septembre 2017.
2 Discours du président de la République aux forces de sécurité intérieure, www.elysee.fr , 18 octobre 2017.
3 Guillaume Berlat, Jupiter se mue en Atlaswww.prochetmoyen-orient.ch , 2 octobre 2017.
4 Guillaume Berlat, Jupiter prend la poudre d’escampettewww.prochetmoyen-orient.ch , 2 octobre 2017.
5 Emmanuel Macron, « Nous avons besoin d’héroïsme politique », Der Spiegel, 14 octobre 2017.
6 Jean Daspry, Moralisation de la vie publique : tout change pour que rien ne change,www.prochetmoyen-orient.ch , 16 octobre 2017.
7 Les cinq points à retenir du discours d’Emmanuel Macron, Le Figaro/AFP/Reuters, 18 octobre 2017.
8 Christophe Barbier, Macron n’est pas à l’aise dans le domaine régalien de la sécurité,www.lexpress.fr , 18 octobre 2017.
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11 réponses à Jupiter premier flic de France, par Guillaume Berlat

Commentaires recommandés


DUGUESCLINLe 19 novembre 2017 à 09h29
Curieux ce surnom de Jupiter.
Jupiter était un homme (dieu) infidèle, qui faisait de nombreuses conquêtes et père de nombreux enfants.
Jupiter était impressionnant par sa stature olympienne, incontrôlable, il n’avait rein d’une marionnette. Il est peu probable qu’il donnât l’image d’un jeune homme brillant, bien de sa personne, propre sur lui et apprécié des mamies à l’époque romaine.

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