Emmanuel Macron défend son action sur TF1 |
Emmanuel Macron, président de la République, était interviewé sur TF1, dimanche 15 octobre. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE / FRENCH-POLITICS POUR LE MONDE
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Au terme de cinq mois de mandat, le président de la République s’est employé, lors de son premier grand entretien télévisé en France, à expliquer ses réformes et à déminer les critiques, notamment sur son style de présidence. Emmanuel Macron a notamment assuré que « les décisions quotidiennes » étaient prises par son premier ministre Edouard Philippe, mais qu’« à la fin des fins, les décisions stratégiques sont prises par le président de la République », qui a « reçu le mandat » des Français. Le chef de l’Etat a également assumé ses propos sur « les fainéants », « les cyniques », ou ceux qui « foutent le bordel » tout en rejetant leur mauvaise compréhension sur les « commentateurs ». Accusé d’être le « président des riches », il a alors dénoncé la « jalousie française » et estimé que l’impôt sur la fortune avait fait fuir « beaucoup de talents ».
Interrogé sur sa promesse de ramener le chômage à 7 % de la population active au cours de son mandat, il a estimé que « le taux de chômage est en train de progressivement baisser ». « Les réformes du code du travail ne sont pas une hyperlibéralisation qui va détruire des droits », a également défendu M. Macron, « on doit donner plus de souplesse aux entreprises ». La baisse de cinq euros par mois de l’aide personnalisée au logement (APL) était une « mesure d’urgence », a-t-il insisté. « Dans le monde des HLM, il y a des réserves, des acteurs qui ont beaucoup d’argent. On va leur demander de faire un effort », a-t-il ajouté. En revanche, le chef de l’Etat s’est refusé à donner une décision tranchée sur l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples d’homosexuelles, tout en se déclarant en sa faveur.
Source Le Monde.fr
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