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mardi 19 septembre 2017

Dans la presse étrangère - lundi 18 septembre 2017

Dans la presse étrangère

Les premiers pas attendus de M. Trump à l’ONU

Le président américain Donald Trump, le 15 septembre à Washington.
Le président américain Donald Trump, le 15 septembre à Washington. CAROLYN KASTER / AP
L’Assemblée générale des Nations Unies débute lundi 18 septembre, alors que, comme chaque année, le monde affronte un nombre conséquent de crises. L’accord sur le nucléaire iranien, les tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, l’exode forcé des Rohingya de Birmanie, la situation en Syrie et au Venezuela, les accords sur le climat ou la réforme de l’ONU devraient émailler les discours, tenus à la chaîne, des chefs d’Etat et de gouvernement réunis à New York. Au cœur de la plupart des sujets, la position américaine est attendue avec une certaine impatience parfois mêlée d’inquiétude, rappelle Vox.
Ce rendez-vous diplomatique annuel est en effet le premier du genre pour le président Donald Trump, qui prononcera son discours, mardi, après avoir évoqué la réforme des Nations unies dès lundi. C’est peu dire qu’il a une piètre opinion de cette arène diplomatique, comme de la plupart des grandes organisations internationales. Quelque temps avant son entrée en fonction, il avait ainsi qualifié l’ONU de « club où les gens se réunissent, parlent et passent du bon temps. C’est tellement triste ». « Le monde tente encore de prendre la mesure » de ce président imprévisible, souligne une analyse du New York Times, et ses partenaires se demandent de quelle manière il va défendre sa vision de l’America First à la tribune.
Jusqu’à présent, c’est son ambassadrice, Nikki Haley, qui a porté la parole de Washington à New York, en se démarquant parfois du président, notamment sur la Russie ou la Syrie. L’ex gouverneure de Caroline du Sud, dont la nomination avait suscité le scepticisme de beaucoup au vu de son inexpérience en matière de politique étrangère, est parvenue, ces derniers mois à prendre sa place dans la diplomatie américaine, estimeQuartz, qui dresse son portrait.
A tel point que son nom circule pour devenir secrétaire d’Etat, dans l’hypothèse où le tenant de la fonction, l’ancien patron d’Exxon Mobil, Rex Tillerson, devait quitter le gouvernement. Le spécialiste du pétrole s’est en effet montré plutôt discret depuis sa nomination. Dans un long article sur la compétition entre les deux personnalités, publié par Politico, un ancien diplomate de l’administration Bush de s’interroger : « Les qualités dans le business sont-elles facilement transférables dans le leadership politique ? Apparemment pas. »
Sale temps pour le mariage gay en Israël. Un élu du parti ultraorthodoxe Shas a été contraint à la démission par plusieurs rabbins, qui l’accusait « d’avoir profané la volonté de Dieu ». Sa faute : avoir assisté au mariage de son neveu avec un autre homme. Dans le même temps, la Haute cour de justice du pays a ordonné que le verbe « se marier » soit retiré d’une publicité de l’Association pour les droits civiques en Israël, diffusée à la télévision, et qui défendait le « droit à aimer et à me marier même si je suis gay ». Haaretz
De la tradition du « free speech » sur les campus américains. La décision de l’université de Harvard de renoncer à accueillir Chelsea Manning, l’ancienne analyste militaire qui a transmis des données confidentielles à WikiLeaks et fut condamnée à 35 ans de prison avant d’être graciée par Barack Obama, a remis en lumière les débats sur la liberté d’expression sur les campus américains et leur capacité à inviter des personnalités controversées, qu’il s’agisse d’extrémistes politiques, ou d’ex-prisonniers explique The New Yorker.
Le royaume wahhabite, Internet et l’opposition. Alors que la répression politique s’est intensifiée ces derniers jours en Arabie saoudite, deux prédicateurs islamistes, critiques du régime et très populaires sur les réseaux sociaux ont été arrêtés. Human Rights Watch (HRW) a dénoncé une « campagne de répression »contre les opposants, confirmant l’arrestation de dizaines d’autres personnes. Le pays de 31 millions d’habitants, réputé fermé sur les sujets politiques et sociétaux, est aussi hyperconnecté et les débats s’efforcent de prospérer sur les réseaux sociaux, rappelle Le Temps.

Source Le Monde.fr

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