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jeudi 21 septembre 2017

Dans la presse étrangère jeudi 21 septembre 2017

Dans la presse étrangère

Kurdistan irakien : le vote sur l’indépendance dérange

Une bannière pro-référendum accrochée sur un château d’Erbil, au Kurdistan.
Une bannière pro-référendum accrochée sur un château d’Erbil, au Kurdistan.RUSSELL BOYCE / REUTERS
Des voix se sont à nouveau élevées, mercredi 20 septembre, pour dissuader le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, de mener à bien le référendum sur l’indépendance, prévu lundi 25 septembre. Dernier pays en date à prendre position, l’Arabie saoudite a mis en garde contre les « conséquences négatives aux plans politique, sécuritaire et humanitaire » d’une telle consultation.
Concerné au premier chef, l’Irak, qui a accordé son autonomie au Kurdistan en 2005, est opposé à cette initiative. L’Europe, les Etats-Unis, ainsi que l’Iran et la Turquie, – inquiets de voir apparaître d’autres mouvements sécessionnistes –, partagent cet avis. The Economistexplique pourquoi « presque tout le monde » s’est prononcé contre le référendum.
Dans la région, seul Israël soutient M. Barzani, avec l’espoir de voir l’influence de l’Iran et des groupes islamistes radicaux diminuer, rappelleHaaretz. « Israël soutient les efforts légitimes du peuple kurde à créer son propre Etat », y déclare le premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Artisan de ce projet, le président du Kurdistan irakien expliquait sa décision dans une tribune publiée avant l’été par le Washington Post. Ce référendum trouve ses racines dans l’histoire chahutée de l’Irak et de la région après la première guerre mondiale. Ses partisans défendent le rêve d’un Etat indépendant de Bagdad, tandis que ses détracteurs y voient une manœuvre pour se maintenir au pouvoir qu’il occupe depuis 2005.
L’opinion publique kurde, nationaliste comme le rappelle Al-Jazira, est en revanche partagée sur la pertinence d’un tel scrutin dans le contexte de crise économique et politique actuel.
Le prince et la dépénalisation de la drogue. Le débat sur la légalisation de la drogue au Royaume-Uni a été relancé par le prince William, lors d’une visite à d’anciens drogués. Il leur a demandé ce qu’ils en pensaient, reconnaissant lui-même qu’il s’agissait d’une « grosse question ». Ses interlocuteurs se sont montrés plutôt favorables à une dépénalisation. The Independent
La génération Peter Pan. Une étude publiée par le journal Child developmentmontre que les adolescents américains, quel que soit leur milieu, retardent de plus en plus les rites de passage à l’âge adulte, tels que l’obtention du permis de conduire, la consommation d’alcool, une relation amoureuse ou un job rémunéré. Même si plus de la moitié d’entre eux pratiquent une de ces activités, les chiffres ont considérablement baissé depuis la fin des années 1970. Washington Post
La « megachurch » devenue ville. A une cinquantaine de kilomètres de la capitale nigériane, Lagos, The redeemed Christian church of God, une Eglise évangélique géante, installée sur le Redemption camp, attire des millions de fidèles. Au fil des années, cette megachurch s’est développée au point de créer une ville avec ses 5 000 maisons, ses routes, son service de ramassage des ordures, son université, des supermarchés, des banques… raconte The Guardiandans un long reportage.
« Moana » en maori. Une version du film de Disney, Moana, entièrement doublée en maori, la langue des autochtones de Nouvelle-Zélande, a été diffusée gratuitement dans une trentaine de salles du pays, la semaine dernière, dans le cadre de la promotion de la langue maorie. L’initiative a été un succès, alors que la sortie du film avait suscité des critiques sur la manière dont les croyances et la culture locales étaient représentées par Disney. New York Times

Source Le Monde.fr 

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