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mardi 22 août 2017

Les Crises.fr - Les abeilles officiellement reconnues comme espèce en voie de disparition

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22
Août
2017

Les abeilles officiellement reconnues comme espèce en voie de disparition


… et donc l’humanité aussi vu le rôle des abeilles… 🙁
Source : Science Post, David, 28-10-2016
The United States Fish and Wildlife Service a récemment officiellement classé les abeillescomme espèce en voie de disparition, renforçant ainsi la menace qui plane sur tout le cycle de la vie, humanité comprise.
The United States Fish and Wildlife Service (USFWS) est un organisme fédéral des États-Unis dépendant du Département de l’Intérieur, et qui s’occupe de la gestion et la préservation de la faune. Le 30 septembre dernier, cet organisme a classé officiellement les abeilles comme une espèce en voie de disparition. Si les abeilles venaient à disparaître, les conséquences seraient terribles, jusqu’à menacer grandement la survie de l’humanité. Le service a ainsi estimé que 7 espèces d’abeilles à face jaune originaires d’Hawaï devaient être protégées en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition.
En effet, les abeilles sont des insectes pollinisateurs, ce qui signifie qu’elles permettent à 80% des espèces végétales sur terre de se reproduire. En France par exemple, « les bourdons (qui font partie d’une sous-espèce d’abeilles) lâchés dans les serres permettent aux agriculteurs cultivant tomates et melons d’assurer leur production » explique Benoît Gilles, entomologiste, au magazine Atlantico. Par effet boule de neige, une disparition des espèces végétales aurait des conséquences sur l’alimentation des animaux, et donc des humains.
Si l’utilisation globale et massive d’insecticides est souvent pointée du doigt comme cause principale de cette hécatombe chez les abeilles, elle n’est pas seule et les causes sont bien plus nombreuses que cela. On peut notamment évoquer la déforestation, la pollution de l’air, la réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, les infections parasitaires, la compétition avec des espèces invasives, le changement climatique ou encore le développement des réseaux 4G, poursuit Benoît Gilles.
En France, « les mortalités d’abeilles se sont largement aggravées depuis une vingtaine d’années. On est passé d’un taux de mortalité qui était de l’ordre de 5% par an à 30% en moyenne. L’enjeu de l’apiculture, des abeilles, dépasse le petit monde des apiculteurs et concerne toute la société » déclare Henri Clément secrétaire général de l’union nationale des apiculteurs de France, cité par RTL.
Source : Science Post, David, 28-10-2016
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20 réponses à Les abeilles officiellement reconnues comme espèce en voie de disparition

Commentaires recommandés

Pousse-fumierLe 22 août 2017 à 08h54
J’ai eu beaucoup de “pertes hivernales”, comme on dit dans le jargon, tant que j’ai tout bien fait comme il fallait : traitements anti-varoa, nourrissements au sucre liquide et solide… jusqu’à 90% de pertes en 2014.
Aujourd’hui, je me contente de ramasser les essais qui tombent chez moi, je ne déplace pas mes abeilles, je ne fais qu’une seule récolte fin août, je ne traite plus contre rien, je ne nourris plus (sauf avec leur propre miel (j’en mets 10% de côté lors de la récolte et je leur redonne en sortie d’hiver) et je ne vais les voir que 3 fois par an.
Résultat : pas une perte de colonie depuis 2014 alors que les gros apiculteurs de mon coin perdent 30 à 40% de leurs colonies chaque année.
Les méthodes apicoles ont une part de responsabilité dans le SEC (Syndrome d’Effondrement des Colonies) qui est totalement occultée :
– On traite les abeilles comme des vaches alors que ce sont des insectes sauvages (allez domestiquer une abeille qui vit 40 jours et qui ne vous verra qu’une vois dans sa vie en moyenne, hein…) ;
– on les bourre de produits qui, s’ils sont appliqués 2 fois, entraînent la mort des colonies ;
– les apiculteurs belges n’achètent plus nos cires car elles sont bourrées d’antibio et de produits de traitement ;
– on déplace les ruches alors que les abeilles sont, par définition, sédentaires….
Cherchons l’erreur, d’accord, mais cherchons-la partout et objectivement.

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