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vendredi 11 août 2017

Dans la presse étrangère - vendredi 11 août 2017

Dans la presse étrangère

Sous pression, le Qatar lance la contre-offensive

L’émir du Qatar, le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, lors de sa première allocution télévisée depuis le début de la crise diplomatique avec trois des pays du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn) et l’Egypte, à Doha, le 21 juillet 2017.
L’émir du Qatar, le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, lors de sa première allocution télévisée depuis le début de la crise diplomatique avec trois des pays du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn) et l’Egypte, à Doha, le 21 juillet 2017.UNTITLED / AP
  • Après le temps des plaintes et des récriminations, place à celui de la contre-attaque assumée. Sous la pression économique et politique de certains de ses voisins membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le Qatar a décidé mercredi de supprimer, avec effet immédiat, l’obligation pour les ressortissants de 80 nationalités d’être en possession d’un visa pour entrer sur son territoire. The National
  • Cette mesure, annoncée conjointement par le patron de Qatar Airways, Akbar Al-Baker, et des responsables du département du tourisme et du ministère de l’intérieur, revêt un objectif majeur : stimuler le tourisme et le transport aérien, dans un contexte d’isolement accru susceptible de grever les finances du pays sunnite, pourtant riche en ressources gazo-pétrolières. L’idée sous-jacente est aussi d’afficher son ouverture. Doha NewsNPR
  • Depuis le 5 juin, le petit émirat gazier du golfe Arabo-Persique est engagé dans une passe d’armes diplomatique avec plusieurs autres pays arabes sunnites de la région – l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn – qui l’accusent de soutenir des organisations terroristes (Frères musulmans, Hamas, Hezbollah) et de cultiver une trop grande proximité avec l’Iran (chiite) – une hérésie aux yeux de Riyad, grand rival de Téhéran pour la prééminence régionale.
  • Il y a quelques jours déjà, le Qatar avait amendé ses lois sur le séjour, offrant un statut de résident permanent à certains citoyens, notamment aux enfants nés de mères qatariennes mariées à des étrangers. Une manière, pour Doha, d’utiliser la crise à son avantage, observe Jocelyn Sage Mitchell, professeure assistante à la Northwestern University au Qatar. The Washington Post
  • Dans une tribune au quotidien saoudien Arab News, le politologue et spécialiste des relations internationales Hamdan Al-Shehri estime qu’en refusant d’honorer son engagement à ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures d’autres pays le Qatar se complique lui-même la tâche et, partant, réduit ses chances de voir se desserrer l’étau qui l’étouffe.
  • Le chercheur et analyste Salem Al-Ketbi ne dit pas autre chose. Dans Gulf News, quotidien anglophone publié à Dubaï, il n’hésite pas à affirmer que l’Iran a pleinement exploité la « naïveté » du Qatar et, ce faisant, a réussi à attirer le pays dans sa « sphère d’influence malfaisante »« Il [le Qatar] retire certes une forme de satisfaction de cette querelle parce qu’elle lui permet de boxer dans la catégorie supérieure. Elle nourrit son ego et son image d’acteur-clé de la région. Mais à quel prix ? », ajoute-t-il.
  • Pendant ce temps, le Koweït se démène pour tenter de trouver une issue à la crise qui soit satisfaisante pour toutes les parties en présence. Ses efforts de médiation, soutenus par les Américains, peuvent-ils aboutir ? Les diplomates koweïtiens veulent en tout cas le croire, au regard des « signes d’avancée » supposément enregistrés ces derniers jours. Middle East Monitor
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Tunisie : Radhia Nasraoui en grève de la faim. Soutenue par plusieurs personnalités politiques, la présidente de l’Association de lutte contre la torture a commencé un jeûne protestataire le 11 juillet, dénonçant un changement du mode de protection de son époux, menacé par des terroristes. La sécurité du secrétaire général du Parti des travailleurs, Hamma Hammami, protégé par la garde présidentielle depuis février 2013, est désormais plus lâche et assurée par le ministère de l’intérieur. Jeune Afrique
Ce que l’on ne sait pas sur la Chine de Xi Jinping. Quel sera l’avenir de la Chine en tant que puissance maritime ? Après s’être accommodé de relations asymétriques depuis 1839, comment l’Ouest, et les Etats-Unis en particulier, pourra-t-il gérer une Chine forte ? Valeurs, gouvernance, règles... A quoi ressemblerait un monde dominé par Pékin ? Aucune réponse claire n’existe à ces questions essentielles, au tournant d’une ère nouvelle, estime le spécialiste de l’Asie Kerry Brown dans The Diplomat.
Chasse au plastique dans la vente à emporter en Australie. Le conseil municipal de Hobart, capitale de l’Etat de Tasmanie, a voté lundi pour supprimer les contenants et couverts en plastique d’ici à 2020. Les restaurants devront utiliser des emballages biodégradables en carton, à base d’amidon de maïs ou de bambou. L’île a déjà interdit les sacs en plastique fin en 2013. Une goutte d’eau dans l’océan de la pollution, mais un exemple pour le monde. The New York Times
Calculer le risque de mort. Avec Risk Factor, le documentariste canadien Robert Lang s’est plongé dans ce sujet tortueux. Prendre son vélo pour aller travailler vaut 30 « micromorts » tous les 1 600 kilomètres, contre 4 en voiture. Mais les bienfaits de cette activité physique apportent aussi des « microvies ». Cette unité de mesure du risque a été inventée par un professeur de Stanford dans les années 1970. Une nouvelle application, Risk Navigator, s’en inspire pour évaluer l’impact de ses activités sur son espérance de vie. L’Express

Source Le Monde.fr 

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