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Nice : la colère et les larmes #cdanslair 15.07.2017
Ajoutée le 15 juil. 2017
Un an après l’attentat de Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016, la ville organisait une série de commémorations auxquelles a participé le président de la République aux côtés des familles des défunts. Diverses célébrations ont été organisées, comme une lecture des noms et âges des victimes, et le lancement de 86 faisceaux lumineux lâchés dans le ciel de Nice. Pour sa première cérémonie de la légion d’honneur, c’est à Nice qu’Emmanuel Macron a choisi de décorer 42 personnes. Forces de l’ordre ou civils, ils sont intervenus le 14 juillet 2016 pour arrêter le camion du terroriste ou aider les victimes.
Ce voyage officiel à Nice s’accompagne d’une polémique sur le secrétariat aux victimes mis en place par le gouvernement. Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé mercredi soir la nomination prochaine de la magistrate Elisabeth Pelsez comme déléguée interministérielle à l’aide aux victimes. Mais les associations ne sont pas satisfaites de cette nomination, notamment parce que la magistrate sera rattachée au ministère de la Justice, et non à Matignon, comme cela avait été le cas sous François Hollande. « Clairement, nous avons perdu la bataille, nous n'avons pas été entendus par le président de la République et par le gouvernement », a déclaré à Reuters Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents. De son côté, Emmanuel Macron a assuré lors de son allocution niçoise que « tout sera maintenu » pour l’aide aux victimes du terrorisme.
Dans ce contexte de recueillement, la « marche des musulmans contre le terrorisme » lancée le 8 juillet devait s’achever hier à Nice. Menée par Hassen Chalghoumi, président de l’association culturelle des musulmans de Drancy et Marek Halter, écrivain français de confession juive, une trentaine d’imams se sont recueillis sur les lieux d’attentats en Europe comme Bruxelles ou Saint-Etienne-du-Rouvray. Mais leur venue à Nice a été annulée pour des questions de sécurité. C’est finalement à Toulouse, au lycée juif que Mohammed Merah avait attaqué, que leur parcours s’est terminé.
Comment le gouvernement Macron compte-t-il combattre le terrorisme ? Quels moyens y consacrer ? Comment l’Etat prend il en charge les familles des victimes ?
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.france5.fr/emissions/c-dan...
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Catégorie : Divertissement
Licence : Licence YouTube standard
Ce voyage officiel à Nice s’accompagne d’une polémique sur le secrétariat aux victimes mis en place par le gouvernement. Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé mercredi soir la nomination prochaine de la magistrate Elisabeth Pelsez comme déléguée interministérielle à l’aide aux victimes. Mais les associations ne sont pas satisfaites de cette nomination, notamment parce que la magistrate sera rattachée au ministère de la Justice, et non à Matignon, comme cela avait été le cas sous François Hollande. « Clairement, nous avons perdu la bataille, nous n'avons pas été entendus par le président de la République et par le gouvernement », a déclaré à Reuters Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents. De son côté, Emmanuel Macron a assuré lors de son allocution niçoise que « tout sera maintenu » pour l’aide aux victimes du terrorisme.
Dans ce contexte de recueillement, la « marche des musulmans contre le terrorisme » lancée le 8 juillet devait s’achever hier à Nice. Menée par Hassen Chalghoumi, président de l’association culturelle des musulmans de Drancy et Marek Halter, écrivain français de confession juive, une trentaine d’imams se sont recueillis sur les lieux d’attentats en Europe comme Bruxelles ou Saint-Etienne-du-Rouvray. Mais leur venue à Nice a été annulée pour des questions de sécurité. C’est finalement à Toulouse, au lycée juif que Mohammed Merah avait attaqué, que leur parcours s’est terminé.
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