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dimanche 16 juillet 2017

Macron ou le triomphe du monde selon Attali et Minc...


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Macron ou le triomphe du monde selon Attali et Minc

L’une des dernières sorties du nouveau président français fait grincer bien des dents, à commencer par celles de ceux qui pensaient, en votant pour le jeune affairiste, éviter le « capitaliste » Fillon ou la « fasciste » Marine.
« Il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne font rien » nous explique le président énarque, ancien employé de Rotschild.
Une phrase à mettre en parallèle avec une autre prononcée en 2015 par le même Macron qui expliquait alors que « l’économie du net est une économie de superstar » et qu’il « faut des jeunes qui aient envie de devenir milliardaires ». Ce à quoi françois Fillon devait répondre sobrement en affirmant qu’il s’agissait là d’un objectif de vie « réducteur ». A la même époque le président « en marche » évoquait également les « salariées illettrées » des abattoirs Gad…
Il semblerait en définitive que le véritable candidat des puissances financières et du libéralisme n’ait pas été celui ainsi désigné par les médias tout au long de la période électorale. Une force médiatique au service de « l’état profond » et de ses lobbys qui a néanmoins réussi à appâter la populace, et à faire du petit Macron une sorte « d’Obama français »soit un candidat sans programme et cependant élu.
Elu par une infime partie de la population ceci étant, puisque la victoire au sein de la masse des électeurs doit revenir incontestablement à ceux qui se sont abstenus ; une abstention à 57%, une participation à 42% qui voit « la république en marche » réaliser un score de 49%…Ne négligeons pas non plus les 10% que totalisent les votes blancs et nuls, et nous pouvons alors considérer que l’écrasante majorité parlementaire – 577 sièges – du parti de Macron ne représente en réalité que 15 à 20% des français..
Au moins pouvons nous être satisfaits par cette démonstration on ne peut plus claire de l’échec de la « démocratie représentative » libérale, cette illusion puérile que l’on veut nous imposer comme seul modèle valable, absolu et universel.
Voici donc le pouvoir concentré entre quelques mains, le parlement n’étant plus aujourd’hui qu’une chambre d’enregistrement à disposition de celui qui affirmait au cours de sa campagne vouloir gouverner par ordonnance… Le candidat pseudo-autocrate lui non plus n’est pas toujours là où on l’attend. Nous ne résisterons pas à l’envie de citer un passage du livre vert de Kadhafi :
« Cette lutte politique peut aussi aboutir à la victoire d’un appareil ne représentant que la minorité, notamment lorsque les voix des électeurs se répartissent sur un ensemble de candidats dont l’un obtient plus de voix que chacun des autres considéré à part. Mais si l’on additionnait les voix obtenues par les « battus », cela donnerait une large majorité. Malgré cela, c’est celui qui a le moins de voix qui est proclamé vainqueur, et son succès est considéré comme égal et démocratique ! Mais en réalité il s’instaure une dictature sous des apparences démocratiques. »
Mais revenons en à Macron et ses propos ô combien représentatifs de la modernité, et de la « pensée » de ses rejetons les plus parfaits pour lesquels l’accumulation d’argent est la seule réussite valable.
Le monde de Macron (et il ne s’en cache pas) est celui des selfies, des nouvelles technologies, des « superstars », de l’économie et de la finance virtualisées.
Lui qui commença sa carrière comme inspecteur des finances avant de passer par Rotschild – à l’instar de Pompidou qui amorça les « réformes » financières de 1973, lesquelles devaient progressivement mener à la mise sous tutelle de l’état par les banques – pour finir président de la république française illustre le triomphe des idéologies de la gauche financière et globaliste, au détriment non seulement de la droite bourgeoise et de la mouvance dite « nationale », mais encore de la gauche naïve, bobo qui n’a jamais réellement quitté l’UNEF et que le gouvernement Hollande incarna si parfaitement.
L’idéal de vie, l’accomplissement personnel, l’éthique ou même le travail choisi et effectué par vocation – l’artisanat par exemple – ne sont rien aux yeux de cette gauche « intelligente » qui ne mesure la valeur d’un homme qu’à sa « réussite » financière. Assurément le monde selon Macron ne sera pas celui de la philosophie et des arts, autant de fantaisies inutiles si l’on suit la logique jusqu’à son terme.
Cette logique est celle qui a conduit à la suprême magistrature un homme issu du monde de de la finance et des affaires, en pleine période de crise sans précédent. Une crise économique que personne n’ignore, puisque la dette de la France à l’endroit des anciens patrons de Macron s’élève désormais à plus de 2000 milliards d’euros et que la population se paupérise chaque année d’avantage alors que les richesses se concentrent entre les mains de certaines catégories « sociales ».
L’arrivée d’un Macron à la tête de l’état prend alors tout son sens : il sera l’homme qui viendra achever la liquidation judiciaire de l’entreprise France, et assurer son rachat complet par la multinationale euromondaliste.
Car à ceux qui voient en Macron un renouveau, il convient de rappeler que l’un des grands vainqueurs de cette élection sur le plan politique reste Jacques Attali, lui qui ne cache pas le fait d’avoir été (avec Alain Minc) l’homme qui fabriqua le candidat « en marche » ; un Attali qui n’a de cesse de nous présenter le monde de demain selon son idéal globaliste et cosmopolite, auquel Macron souscrit bien évidemment lorsqu’il exige des sanctions contre la Hongrie ou la Pologne qui refusent de se plier à la politique migratoire européenne.
Les « sorties » de Macron ne font qu’illustrer le triomphe total de cette « gauche » financière qui a pour vocation d’achever définitivement la France en imposant la vision du monde d’un Attali et d’un BHL, une économie à la Minc et le projet sociétal d’un Pierre Berger.
Enfin aux naïfs qui sous-estiment les conséquences et la gravité qu’implique cette franche victoire de la Macronnerie, nous citerons les mots de l’économiste Charles Gave, président de l’institut des libertés :
« nous avons une ploutocratie technocratique qui a le pris le pouvoir voilà une quinzaine d’année et qui gère les états, ainsi que les monnaies, à son bénéfice exclusif. Et qui, en plus, passe son temps à expliquer au peuple qu’il est idiot. Cette classe dirigeante n’écoute pas, elle est confite dans sa propre perfection. Les archétypes sont Attali, Alain Minc, BHL. »
Ce n’est pas nous qui le disons…

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