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mardi 25 juillet 2017

Au fil de l’Histoire - ÇA S’EST PASSÉ UN... 25 JUILLET

Au fil de l’Histoire

ÇA S’EST PASSÉ UN... 25 JUILLET 

« Paris vaut bien une messe. » Le 25 juillet 1593, dans le désir de mettre fin aux guerres de religion et de réconcilier les Français, Henri IV abjure la foi protestante et demande à devenir catholique. C’est le sixième et dernier changement de religion du roi de France. L’histoire résume le calcul par la formule, vraisemblablement apocryphe : « Paris vaut bien une messe. » Après sa conversion de raison, qui atténue les ressentiments des catholiques à son égard, le roi peut se faire sacrer à Chartres le 27 février 1594. L’édit de Nantes du 30 avril 1598 consacre la paix religieuse en faisant une place aux protestants. C’est la première fois qu’est officialisée dans un même Etat, en Europe, la coexistence de protestants et de catholiques.

Source Le Monde.fr

https://www.herodote.net

ça s'est passé un...

25 juillet

Événements
25 juillet 306 : Constantin proclamé empereur par ses soldats
Le 25 juillet 306, Constantin est proclamé empereur par ses soldats à Eburacum, en Bretagne (aujourd'hui York, en Angleterre), où il a rejoint le quartier général de son père Constance Chlore, qui vient de mourir.
C'est le début d'une prodigieuse ascension qui va conduire le jeune trentenaire à la tête de l'empire romain, après l'élimination de tous ses rivaux.
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25 juillet 1137 : Premier mariage d'Aliénor d'Aquitaine
Le fils aîné du roi Louis VI le Gros étant mort d'une chute de cheval provoquée par la divagation d'un cochon dans une rue de Paris, c'est son cadet qui devient roi sous le surnom de Louis VII le Jeune.
À Bordeaux, le 25 juillet 1137, son père, quelques jours avant sa mort, le marie à la duchesse Aliénor (ou Eléonore) d'Aquitaine. Celle-ci lui apporte en dot la Guyenne, la Gascogne, le Poitou, le Périgord, l'Angoumois, la Marche, le Limousin, la Saintonge... Les frontières du royaume capétien s'étendent dès lors aux Pyrénées !
25 juillet 1139 : Naissance du Portugal
Le 25 juillet 1139, Alfonso Enriques, comte du Portugal, vainc une coalition de roitelets musulmans à Ourique, dans l'actuelle province d'Alentejo, au sud du Tage. C'est le « miracle d'Ourique », à l'origine du Portugal indépendant.
Les cinq écus bleus au centre du drapeau national rappellent les cinq rois maures vaincus à Ourique.
25 juillet 1261 : Michel VIII Paléologue restaure Byzance
Le 25 juillet 1261, l'empereur byzantin, le basileus Michel VIII Paléologue, rentre triomphalement dans sa capitale, Constantinople (ou Byzance)...
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25 juillet 1593 : Henri IV abjure le protestantisme à Saint-Denis
Le 25 juillet 1593, dans le désir de mettre fin aux guerres de religion et de réconcilier les Français, Henri IV abjure la foi protestante, devant monseigneur de Beaune, archevêque de Bourges, et demande à devenir catholique (c'est la sixième et dernière fois qu'il change de religion). C'est le résultat de négociations subtiles menées à Rome, auprès du pape Clément VIII, par Jacques du Perron et l'abbé d'Ossat, plénipotentiaires du roi de France...
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25 juillet 1909 : Blériot traverse la Manche
Le 25 juillet 1909, moins de 6 ans après le saut de puce des frères Wright, a lieu la première traversée aérienne de la Manche. Ingénieur centralien enrichi dans la fabrication de phares automobiles, Louis Blériot consacre sa fortune à créer des prototypes d'avions.
Après 32 échecs qui lui ont valu le surnom de « roi de la casse », il tente le tout pour le tout et, en 27 minutes, traverse la Manche aux commandes de son dernier-né, leBlériot XI. Fort de son triomphe, il va se lancer dans la construction d'avions en grande série jusqu'à sa mort, le 1er août 1936.
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25 juillet 1943 : Mussolini renversé
Le 25 juillet 1943, deux semaines après le débarquement allié en Sicile, Mussolini est mis en minorité par le Grand Conseil fasciste, destitué et placé en résidence surveillée. Ses anciens fidèles, sous la direction du maréchal Badoglio, tentent dès lors de conclure un armistice avec les envahisseurs en s'efforçant d'écarter leurs anciens alliés allemands.
C'est sa fête :  Saint Jacques le Majeur
Le saint vénéré à Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne, à l'extrémité de la Galice, est l'un des deux apôtres portant le nom de Jacques. Son qualificatif de Majeurest tardif et n'apparaît dans aucun texte biblique.
Jacques et son frère Jean l'Évangéliste ont été appelés par Jésus alors qu'ils pêchaient avec leur père Zébédée. ils étaient avec Pierre les disciples favoris de Jésus. Dans les Évangiles, les deux frères apparaissent dans plusieurs événements importants de sa vie.
Ainsi, ils sont avec lui lors de la résurrection de la belle-mère de Pierre (Mc.1 29 sq) et celle de la fille de Jaïre (Lc.8, 51 Mc.5, 37). Avec Pierre, ils assistent aussi à la Transfiguration au mont Thabor (Mc.9, 1 Mt.17, 1), avant la Passion.
Ils font partie du petit groupe (Pierre, André, Jacques, Jean) qui recueille un enseignement particulier,«  à l'écart  » (Mc.13, 3-4). Avec Pierre encore, ils sont invités à veiller pendant l'agonie de Jésus à Gethsémani sur le mont des Oliviers (Mc.14, 33 Mt.26, 37).
Décapité sur l'ordre d'Hérode, saint Jacques le Majeur, fêté le 25 juillet, est le premier apôtre martyr (Ac. 12, 1-2).
Naissance
Louise Brown
25 juillet 1979 à Londres (Angleterre)
Avec la naissance de Louise Brown, premier bébé-éprouvette, les médecins britanniques inaugurent une longue série d'exploits, qui ne va pas sans une certaine angoisse. À l'horizon, se profile le risque d'un usage démoniaque des manipulations génétiques. Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley restera-t-il toujours une fiction littéraire ?
Décès
Dominique Jean Larrey
7 juillet 1766 à Baudéan (Hautes-Pyrénées) - 25 juillet 1842 à Lyon
Le baron Dominique Jean Larrey (Anne-Louis Girodet, 1804, musée du Louvre)Fils d'un cordonnier des Pyrénées, Dominique Jean Larrey est l'une des plus belles figures de l'épopée napoléonienne. Il apprend la chirurgie sous l'égide de son oncle, chirurgien militaire à l'hôpital de la Grave, à Toulouse. Il débute comme chirurgien de la marine en 1787 avant d'être affecté à l'armée du Rhin au début de la Révolution. Là, il met au point des« ambulances volantes » avec lesquelles il va chercher les blessés sous le feu ennemi. Puis il accompagneBonaparte en Égypte et ne tarde pas à gagner son amitié...
Soucieux de soigner tous les blessés, y compris ennemis, il gagne aussi l'affection des soldats et même des adversaires. Un mamelouk lui offre ainsi douze odalisques... De retour en Europe, il va suivre la plupart des campagnes napoléoniennes en qualité de chirurgien en chef de la Garde impériale puis de la Grande Armée. Par son activité tous azimuts, il jette les bases de la chirurgie militaire moderne. Il est fait baron sur le champ de bataille de Wagram, en 1809.
À Waterloo, l'Anglais Wellington fait interrompre le tir de ses batteries quand il aperçoit le baron Larrey penché sur les blessés : « Je salue l'honneur et la loyauté qui passent ! ». Capturé par les Prussiens à l'issue de la bataille, le chirurgien manque néanmoins d'être fusillé. Il est sauvé grâce à l'intervention du général Blücher dont il avait soigné le fils... Sous la Restauration, il entre à l'Académie royale de médecine avant que Louis-Philippe 1er le nomme enfin gouverneur des Invalides.
Engelbert Dollfuss
4 octobre 1892 à Kirnberg an der Mank (Basse-Autriche) - 25 juillet 1934 à Vienne (Autriche)
Issu d'une famille paysanne profondément catholique, l'Autrichien Engelbert Dollfuss est réformé au début de la Grande Guerre en raison de sa petite taille (1,51m). Surmontant sa déception, il s'engage comme volontaire et obtient les galons de lieutenant en combattant les Italiens !
De retour dans la vie civile, il se lance dans la politique au sein du parti «social-chrétien» de Mgr Seipel et se fait le héraut d'un État autoritaire et conservateur. C'est ainsi qu'il est appelé à la chancellerie fédérale autrichienne (la direction du gouvernement) le 20 mai 1932 par le président de la République. Il y gagnera le sobriquet de «Millimeternich», par allusion à sa petite taille et à son illustre prédécesseur Metternich.
Déçu par le régime parlementaire et sensible aux réalisations de Mussolini, Dollfuss se rapproche de celui-ci pour mieux résister à la pression de Hitler. Il combat sans état d'âme les militants nazis de son pays et n'hésite pas à les enfermer dans des camps ! Il est d'une certaine manière le premier chef d'État à résister au nazisme.
Mais le chancelier est assassiné le 25 juillet 1934 par des nazis autrichiens commandités par Hitler. Le drame survient à peine plus d'un an après la prise de pouvoir de celui-ci. À midi, 154 membres des SS Standarte revêtus d'uniformes militaires autrichiens font irruption dans la Chancellerie et tirent à bout portant sur Dollfuss, le blessant mortellement. Dans le même temps, d'autres nazis s'emparent de la radio et annoncent la... démission du chancelier.
Le putsch va néanmoins échouer et Hitler devra ronger son frein encore 4 ans avant de s'emparer enfin de la petite Autriche.

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