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lundi 30 novembre 2015

Pour la défense des libertés démocratiques la 1 ère urgence ..la levée immédiate de l'état d'urgence !



Pour la défense des libertés démocratiques la 1 ère urgence ..la levée immédiate de l'état d'urgence !
 BV

Communiqué de presse SNES-FSU Créteil et Versailles : libération immédiate des collègues et citoyens arrêtés place de la République

Les sections académiques du SNES-FSU de Créteil et Versailles demandent la libération immédiate des collègues et citoyens arrêtés ce jour place de la République alors qu’ils exerçaient leur droit à manifester à l’occasion de la COP21.
Alors que le droit à se rassembler n’est pas remis en cause à l’occasion des matchs de football ou des marchés de Noël, ces arrestations démontrent les dangers que le prolongement de l’état d’urgence fait courir à notre démocratie.
Il ne serait pas concevable que ces arrestations, totalement disproportionnées au regard des faits, privent nos collègues de leur liberté, les élèves de cours et les établissements concernés de la sérénité nécessaire au bon fonctionnement du service public d’éducation.
Nous venons d'être informés de l'interpellation de trois de nos militants du SNES de Seine-Saint-Denis, qui participaient au rassemblement qui se tenait ce jour place de la république à Paris.

Communiqué de presse FSU 93


Nous venons d'être informés de l'interpellation de trois de nos militants du SNES de Seine-Saint-Denis, qui participaient au rassemblement qui se tenait ce jour place de la république à Paris.
Ces trois militants étaient présents dans ce rassemblement pour faire entendre la nécessité d'une réponse adéquate aux déstabilisations économiques et écologiques auxquelles nous sommes confrontés, face au changement climatique.

Ils exprimaient leur motivation à faire vivre le débat démocratique, le droit à la liberté d'expression et de mobilisation.

La FSU 93 s'insurge contre l'interpellation de ces trois responsables syndicaux et demande leur libération sans délais.

Didier BROCH,
Secrétaire Général de la FSU93.

Libération immédiate des manifestant-es pour la justice climatique

Communiqué Solidaires

Préparée depuis plusieurs mois, la journée du 29 novembre devait être l’occasion pour les associations, organisations syndicales et du mouvement social et l’ensemble de la population de se mobiliser pour le climat et la justice sociale.
Après les attentats du 13 novembre, le gouvernement a décidé d’interdire l’ensemble des manifestations sur le territoire français… alors qu’il autorisait l’ensemble des marchés de Noel et des manifestations sportives.
Plusieurs mobilisations ont néanmoins eu lieu, où l’Union syndicale Solidaires était présente, notamment à Paris. Dans le même temps, le gouvernement a assigné à résidence des militant-es pour la justice climatique et convoqué 58 personnes ayant manifesté pour les réfugié-es.
Ce midi, des centaines de manifestant-es se sont retrouvé-es place de la République. Alors qu’ils manifestaient sans violence, la police les a encerclés. Le but était clairement de déclencher une réaction pour justifier une action policière disproportionnée. Alors que tout se passait dans le calme, les forces (soi-disant) de l’ordre ont chargé la manifestation et ont lancé des lacrymogènes sur la foule. Ils ont procédé à l’arrestation de plus d’une centaine de manifestant-es dont des militant-es de l’Union syndicale Solidaires qui exerçaient leur droit à revendiquer pour la justice climatique.
L’Union syndicale Solidaires condamne fermement l’attitude gouvernementale, et rappelle que les organisations syndicales et associations sont légitimes à organiser des manifestations dans les rues pour permettre à chacun-e d’y exprimer ses revendications.
L’Union syndicale Solidaires réaffirme sa demande de pouvoir manifester librement et demande la relaxe de l’ensemble des militant-es arrêtés suite à l’exercice de leur droit à manifester et de l’ensemble des assigné-es à résidence suite à leur engagement contre le COP 21.
L’Union syndicale Solidaires appelle l’ensemble des forces du mouvement social à se mobiliser et à se retrouver le 2 décembre nombreux dans la rue dans les régions et devant le TGI de Bobigny en solidarité avec les salarié-es d’Air France et à poursuivre les mobilisations pour une justice climatique.
Paris, le 29 novembre 2015

Non à la répression au nom de l’état d’urgence. Relaxe immédiate de tout-e-s les manifestant-e-s pour la justice sociale et climatique

Communiqué de la fédération SUD éducation du 29 novembre 2015

Publié le dimanche 29 novembre 2015 sur http://www.sudeducation.org/Non-a-la-repression-au-nom-de-l-6168.html
Alors que les spectacles du sport de compétition et les rencontres commerciales sont autorisés, la prolongation de l’état d’urgence, les interdictions de manifester et les restrictions des droits syndicaux sont inacceptables.
Des centaines de manifestant-e-s pour la justice sociale et climatique se sont retrouvé-e-s place de la République. Alors qu’ils manifestaient sans violence, la police les a encerclés. Le but était clairement de déclencher une réaction pour justifier une action policière disproportionnée.
Alors que tout se passait dans le calme, les forces (soi-disant) de l’ordre ont chargé la manifestation et ont lancé des lacrymogènes sur la foule. Ils ont procédé, selon le ministère de l’intérieur, à 208 interpellations et à la mise en garde à vue de 174 de manifestant-e-s dont des militant-e-s syndicaux notamment de Solidaires (SUD PTT, Solidaires étudiant-e-s, SUD éducation, SUD Rail ...) qui exerçaient leur droit à revendiquer pour la justice climatique.
Notre fédération a affirmé depuis la mise en place de l’état d’urgence que celui-ci serait détourné de la lutte contre le terrorisme. La preuve en est faite aujourd’hui après la répression exercée la semaine dernière à l’encontre de 58 militant-e-s et leurs soutiens ayant participé à une initiative de solidarité avec les migrant-e-s (1).
SUD éducation réaffirme sa demande de levée de l’état d’urgence.
Nous demandons la relaxe de l’ensemble des militant-e-s arrêtés suite à l’exercice de leur droit à manifester et de l’ensemble des assigné-e-s à résidence suite à leur engagement pour la justice sociale et climatique.
SUD éducation appelle l’ensemble des forces du mouvement social à se mobiliser contre cet état d’urgence et à se retrouver le 2 décembre nombreux dans la rue dans les régions et devant le TGI de Bobigny en solidarité avec les salarié-e-s d’Air France en butte à la répression patronale.

Les militant-es du mouvement social et syndical ne sont pas des terroristes !

(1) Communiqué du Conseil fédéral de SUD éducation du 26 novembre 2015

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