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vendredi 19 juin 2015

Nicolas Sarkozy compare l'afflux de migrants à une fuite d'eau, la gauche hurle


Le Huffington Post

Nicolas Sarkozy compare l'afflux de migrants à une fuite d'eau, la gauche hurle

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Nicolas Sarkozy compare l'afflux de réfugiés à... par BFMTV

POLITIQUE - La comparaison n'a pas manqué de faire grincer des dents à gauche. Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a en effet comparé jeudi 18 juin l'afflux de migrants en Europe à une grosse fuite d'eau, et raillé la proposition de la Commission européenne de répartir les demandeurs d'asile entre les pays de l'Union.
"Il n'y a plus d'argent, plus d'emplois, plus de logements, mais ils ont trouvé un truc (...) ils ont considéré que la solution au problème d’immigration c'était pas de réduire, c'était de répartir", a déclaré Nicolas Sarkozy devant les militants du Val d'Oise réunis à l'Isle-Adam. Dans "une maison, il y a une canalisation qui explose, elle se déverse dans la cuisine", a illustré Nicolas Sarkozy.
"Le réparateur arrive et dit, j'ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la chambre des enfants", a-t-il ironisé (vidéo en tête d'article).
"Les sociétés meurent de la consanguinité et n'ont rien à craindre du métissage", a poursuivi Nicolas Sarkozy, mais il faut débattre "de la mesure du nombre de gens que l'on peut accueillir et de la manière de les accueillir". Alors que plusieurs responsables LR se sont prononcés en faveur du droit du sang plutôt que du droit du sol pour l'acquisition de la nationalité, Nicolas Sarkozy a appelé à ce "qu'un débat ait lieu".
"Est-ce qu'avec le droit du sol, il n'y a pas un risque que des gens deviennent Français sans le demander ?", s'est-il interrogé, estimant que la question se posait particulièrement à Mayotte, à proximité des Comores.
"Manque de respect"
À gauche, la comparaison entre les conditions dramatiques des migrants et une "fuite d'eau" passe mal. "Sur la forme, c'est un manque de respect à la fois, évidemment, pour les personnes concernées, parce que quelle que soit la fermeté avec laquelle on agit, il faut le faire avec le respect et la dignité des personnes. Mais c'est aussi un manque de respect pour les Français", a réagi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, interrogé sur i-Télé.

Une comparaison qui passe tout aussi mal pour Olivier Faure, porte-parole du parti socialiste, qui a estimé que ce type parallèle maladroit est caractéristique de l'ex-chef de l'État. Pour sa part, le député européen écologiste Pascal Durand a qualifié la comparaison de Nicolas Sarkozy de "politique de l'égout" alors que Bruno Le Roux, le chef des députés socialistes, s'est dit "atterré par le sketch" du patron des Républicains. Plus offensif, Jean-Luc Mélenchon a préféré railler la "fuite de cerveau" de Nicolas Sarkozy....

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