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vendredi 30 janvier 2015

loi Macron = loi des patrons !

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loi Macron = loi des patrons !


La CGT nous a empêché de faire grève : colère colère !
, par Michel Drapet lundi 26 janvier 2015
La loi des patrons présentée par le ministre Macron arrivait ce "lundi noir", 26 janvier 2015 à l’assemblée nationale.
Une loi dont Margaret Tatcher ou Ronald Reagan auraient été fiers, une loi de déréglementation génarale, exigée par le capital en crise de suraccumulation, pour tenter de piller un peu plus le monde du travail pour conforter ses profits.
Une loi qui, union sacrée oblige autour de "je suis charlie", risque fort d’être votée par une écrasante majorité de députés qui se qualifient encore de"socialistes" et une partie de l’UMP, écoeurée que ce soit la "gauche" qui présente une loi qu’elle même n’avait pas osé présenter...
Une fois de plus, la "gauche" vole au secours du capital et trahit le monde du travail.
Cette loi Macron déréglemente de nombreux secteurs : elle étend la possibilité pour les patrons de faire travailler les salariés le dimanche, elle met à mal la justice prud’homale, elle s’attaque au code du travail, la liste est longue et il faudrait un Prévert pour faire l’inventaire de tous les mauvais coups que contient cette loi.
Mais bon, que les valets du capital servent ce dernier, c’est dans l’ordre des choses. Et l’Histoire contemporaine a montré jusqu’ou le capital peut aller pour préserver et amplifier ses énormes privilèges.
Ce qui est catastrophique et ce dont j’ai honte, c’est qu’à quelques exceptions près, le monde syndical n’a pas mobilisé les salariés, retraités et privés d’emplois en ce lundi 26 janvier pour engager la lutte interprofessionnelle contre cette loi inique pour le monde du travail.
Nous sommes nombreux syndiqués CGT à avoir espéré jusqu’en fin de semaine dernière un préavis de grève. Mais dans la Fédération CGT à laquelle je cotise, la FAPT (ex fédé CGT PTT), rien ! L’appareil, en petit comité, sans consultation des syndiqués, a décidé de nous priver de la possibilité de faire grève ! Et hormis en Ile de France, les UD et régions CGT n’ont rien organisé non plus.
Alors oui, je suis heureux de ne plus avoir de responsabilités dans une organisation qui renonce à la lutte, qui est en train de se noyer dans le "dialogue social", piège tendu par les patrons et le gouvernements.
Preuve est apportée aujourd’hui que la CGT (à part quelques Fédérations ou UD) a sombré dans un syndicalisme du type de celui incarné par la CFDT. Oui depuis l’élection de Thierry Lepaon, la CGT n’est plus un syndicat de classe, de masse, démocratique et indépendant.
Mais tous ces "petits barons syndicaux" qui font carrière dans l’appareil syndical en tournant le dos à la défense du monde du travail, devront rendre des comptes.
En tous les cas, en renonçant à organiser des luttes, des AG, des prises de paroles de rédiger et diffuser des tracts etc... ils deviennent de fait les complices du patronat.
Michel Drapet

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