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vendredi 30 janvier 2015

Les faux amis de Syriza ....

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Les faux amis de Syriza

, par jcojeudi 29 janvier 2015
Mon billet d'hier portait sur les premières déclarations du PS suite aux élections législatives en Grèce. D'autres responsables du PS ont joué également les tartufes depuis.

C'est Claude Bartolone, le président de l'Assemblée Nationale qui déclare : « Si j'avais été grec, j'aurais voté Syriza ».

Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale y va aussi de son couplet :« Nous partageons beaucoup de choses en commun [avec Syriza]. » Lui aussi évoque la volonté partagée « de réorienter la construction européenne, de sortir des politiques d’austérité ». Ah bon ? Mais que font alors les députés PS à soutenir une politique d'austérité ?

Et c'est aussi Julien Dray, qui pour être à l'heure, fustige les « politiques d’austérité qui ne donnent pas de résultats ». Et il ajoute, « une partie de la gauche de la gauche risque d’avoir des désillusions parce que le programme de Tsipras est plus un programme de social-démocratie que proche de Jean-Luc Mélenchon. »

Et pour emballer le tout Stéphane le Foll, porte-parole du gouvernement déclare sans détour : « Je sais une chose : il n’y aura pas d’alternative à gauche (en France), la gauche c’est celle qui gouverne aujourd’hui. »

Plus à gauche qu'eux, tu meurs.

On n'attend plus qu'un revirement du commissaire européen Moscovici, qui déclarait avant les élections « un tel travail a été fait par les autorités grecques, tant d’efforts, tant de choses accomplies que ce serait dommage de ne pas continuer ». Ces derniers jours, il avait déclaré « une dette n’est pas faite pour être effacée, elle existe, elle doit être remboursée ».

Leur allié en Grèce c'était le PASOK qui allié à la Nouvelle Démocratie a appliqué avec rigueur le programme d'austérité dicté par la Troika. Et c'est avec un projet de gouvernement contre cette politique là que Syriza l'a emporté ; leur projet est le contraire de ce que fait le PS en France.

Un exemple : Alors que chez nous le gouvernement est en train de privatiser l'aéroport de Toulouse, avec l'objectif de poursuivre avec Lyon et Nice, eh bien à peine nommé, le nouveau ministre grec de la marine marchande vient de déclarer « La privatisation du port du Pirée s'arrête dès maintenant ».

On juge aux actes, pas sur les paroles.

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