Translate

dimanche 30 novembre 2014

Les projets de la ministre de l’Éducation nationale au salon de l’éducation

http://parti-ouvrier-independant.fr


                                 

Les projets de la ministre de l’Éducation nationale au salon de l’éducation

s'informerLa ministre de l’Éducation nationale, Madame Vallaud-Belkacem a, ce vendredi, dans un long discours au salon européen de l’éducation, présenté ses choix qui s’inscrivent complètement dans le cadre des restrictions imposées par le pacte de responsabilité.
Le bilan, « ces statistiques terribles« , résultat des gouvernements et des réformes qui se sont succédés que dresse la ministre : l’organisation actuelle du collège «conduit même à l’aggravation de ces difficultés. 12% des élèves ne maîtrisent pas les compétences de base attendues en français en fin de CM2. Ils sont 25% dans ce cas en 3ème. 9% des élèves ne maîtrisent pas les compétences de base attendues en mathématiques en fin de CM2. Ils sont 13% dans ce cas en 3ème. »
« C’est pourquoi j’ai décidé, à peine arrivée au ministère, de réformer le système de répartition des moyens d’enseignement entre les écoles et établissements scolaires « .
Les solutions proposées :
  • suppression de la carte des réseaux des zones d’éducation prioritaire,  »nous prendrons désormais en compte les réalités de chaque établissement et mettrons fin aux effets de seuil qui les inquiètent. L’alternative ne sera plus être ou ne pas être en éducation prioritaire ».
  • « une réponse innovante aux territoires ruraux les plus isolés« . En fait, il s’agit de mettre en place des regroupements par classe d’âge et non plus localement, ce qui se traduira sans aucun doute par de nouvelles fermetures d’école;
  • mise en place du nouveau socle de compétences, refus du système de notations;
  • développement du numérique (TICE – Technologie de l’information et de la communication pour l’enseignement) une nouveauté que le ministère met en place depuis 1997, sans former réellement les enseignants.
A la moitié du quinquennat, le ministère de l’éducation nationale reconnaît avoir créé 3 856 dans l’enseignement public (2 906 dans le primaire et 950 en collèges et lycées) sur les 60 000 promis; les départs en retraite sont compensés par le recrutement de stagiaires. Comme l’indiquait le journal Le Monde du 5 novembre qui analysait ces données : « Il s’agit plus de jouer les artifices pour faire du chiffre sans grever les finances publiques que de réinventer une école capable d’enseigner à tous à lire, écrire et compter. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire