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jeudi 26 juin 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , Jeudi 26 juin 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , Jeudi  26 juin 2014

                                                         ( Sources le MONDE )


L'Assurance-maladie dévoile des pistes de maîtrise des coûts
Diminuer la durée des séjours en maternité, mieux dépister le cancer du sein, limiter le recours aux IRM (imagerie par résonance magnétique) : l'Assurance-maladie détaille des pistes visant à améliorer la qualité des soins tout en réduisant les coûts, dans un rapport qui doit être examiné jeudi par son conseil d'administration. Dans ce rapport, dont l'AFP a obtenu copie, l'Assurance-maladie pointe "la fréquence très élevée des actes d'IRM des membres inférieurs [qui] pose la question de la pertinence de leurs indications""On peut estimer, en première approche, qu'une réduction de 15 % du nombre d'IRM des membres inférieurs pourrait être obtenue sans perte de chance pour les patients", estime l'Assurance-maladie. Par ailleurs, il existe, selon elle, "un potentiel de réduction significative de la durée moyenne de séjour et corrélativement du nombre de lits de maternité". Le rapport se penche également sur la prise en charge du cancer du sein, à l'origine de 12 000 décès par an. Ce cancer a représenté une dépense de 2,3 milliards en 2012 pour l'Assurance-maladie, dont un peu plus de la moitié pour les soins hospitaliers. Or, le taux de participation au dépistage est jugé "insuffisant" et les délais d'accès à la chirurgie, trop importants : pourtant, "l'initiation des traitements au-delà de trente jours a une incidence sur le taux de survie".
"On peut estimer que sur les 5,4 millions de séjours de chirurgie, 10 %, soit environ 540 000, pourraient basculer de l'hospitalisation complète à la chirurgie ambulatoire", souligne le rapport. Le ministère de la santé souhaite réaliser 1 milliard d'euros d'économies — sur les 10 milliards d'euros prévus d'ici à 2017 pour les dépenses de santé — grâce à des séjours plus courts à l'hôpital.
La poursuite de la hausse du chômage plus que probable
Le ministre des finances, Michel Sapin, a estimé jeudi, sur l'antenne de RTL, que la croissance au 1er trimestre, qui est restée nulle, était trop faible pour que la hausse du chômage soit enrayée. Interrogé sur les prévisions établies par l'Insee, qui anticipe une hausse de 0,1 % du chômage au deuxième trimestre, le ministre a admis que "le premier trimestre de cette année a[vait] été plat, trop plat, il est rare que cela fasse évoluer le chômage dans le bon sens". Après le record de 3,364 millions atteint fin avril, Pôle emploi révèle aujourd'hui à 18 heures le nombre de chômeurs sans activité inscrits sur ses listes en mai, alors que l'Insee table sur une poursuite de la hausse du chômage cette année. Le mois dernier, le gouvernement avait subi un nouveau coup dur après la débâcle des municipales, avec l'annonce d'une hausse de 14 800 demandeurs d'emploi en catégorie A (sans aucune activité) en métropole.
La dernière baisse remonte à octobre 2013. Depuis l'élection de François Hollande en mai 2012, environ 440 000 nouveaux demandeurs d'emploi sans activité ont poussé la porte de Pôle emploi. Echaudé par l'échec de "l'inversion de la courbe du chômage" promise par le chef de l'Etat pour fin 2013, le ministre du travail, François Rebsamen, s'est, lui, fixé l'objectif de ramener leur nombre "le plus près possible des trois millions" d'ici à la fin du quinquennat.
Ménages : léger sursaut de la confiance
La confiance des ménages français a connu un léger sursaut en juin, l'indicateur mesurant leur moral ayant augmenté d'un point par rapport au mois de mai, a annoncé l'Insee jeudi. A 86 points, cet indicateur reste néanmoins bien en deçà de sa moyenne de longue période (100 points) et montre une nouvelle aggravation des inquiétudes face au chômage (+ 2 points) parallèle à un net redressement (+ 9 points) de l'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne future.
"Pour le quatrième mois consécutif, les ménages sont un peu plus pessimistes concernant l'évolution future du chômage", indique l'Insee : "Le solde correspondant augmente de 2 points. Il reste au-dessus de sa moyenne de long terme. Les chiffres de l'emploi de ce jour risquent de ne pas l'améliorer."
Les PED victimes de l'optimisation fiscale des entreprises
Les pays en développement (PED) ne disposent pas des moyens nécessaires pour lutter contre les stratégies d'optimisation fiscale qui les privent de recettes budgétaires cruciales, estime un rapport d'experts du FMI publié mercredi. Depuis de nombreuses années, les ONG assurent que les pays pauvres sont les premières victimes des techniques permettant aux entreprises présentes sur leur territoire de délocaliser artificiellement leurs bénéfices vers des pays à faible fiscalité."Beaucoup de pays en développement doivent (…) être mieux protégés contre la pratique qui consiste à éviter les impôts sur les gains réalisés sur des ressources naturelles et d'autres actifs localisés sur leur territoire", indique le rapport du Fonds. Les techniques d'optimisation fiscale des grandes entreprises sont dans le collimateur de la communauté internationale à l'heure où la crise a plombé les déficits publics.
Saluant le rapport du FMI, le collectif d'ONG Jubilee USA estime que les pays pauvres perdent plus d'argent du fait de l'optimisation fiscale qu'ils n'en reçoivent au titre de l'aide au développement.
TEXTOS
Fiscalité : Paris et Berne sont convenus mercredi de renforcer leur coopération dans la lutte contre la fraude fiscale, en améliorant notamment les échanges  d'informations.
Banques : l'action de la banque Barclays chutait jeudi après le lancement la veille de poursuites à son encontre par le procureur de l'Etat de New York, liées au courtage à haute fréquence. Il lui reproche de donner des "avantages systématiques" aux traders de haute fréquence pour les attirer dans sa place de marché. Depuis le krach éclair de Wall Street en mai 2010, pour lequel il avait été mis en cause, le courtage de haute fréquence, est sous haute surveillance.
Lituanie : l'agence de notation financière Fitch a relevé mercredi la note du pays à "A–", contre "BBB+"  précédemment, face à la perspective de l'entrée de cet Etat balte dans la zone euro en 2015. 
Automobile : PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi la signature avec ses six syndicats d'un accordvisant à encourager les départs dans les métiers exposés à des sureffectifs, dans le cadre de l'accord de compétitivité signé à l'automne dernier par le groupe automobile en France. 
Budget : les députés ont voté mercredi soirle plan gouvernemental de 1,6 milliard d'euros d'économies sur les dépenses de l'Etat en 2014, lors de débats sur le budget rectificatif qui ont surtout mis aux prises les députés de gauche entre eux.
Culture : le Parlement a adopté jeudi, le texte sur le prix des livres sur Internet, dit "anti-Amazon", interdisant le cumul de la gratuité des frais de port et d'un rabais de
5 %. Ce texte, déposé par l'UMP et qui fait consensus, est destiné à empêcher les opérateurs en ligne, comme Amazon, d'étouffer le réseau des libraires, qui peinent à les concurrencer.
POINTS MARCHÉS
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"Si nous ne trouvons pas de crédits supplémentaires, pour la première fois de notre histoire, nous ne serons plus capables de financer de nouveaux projets"
Le fonds national pour l'entretien des infrastructures routières aux Etats-Unis, en mauvais état, sera épuisé d'ici fin septembre, ont averti des responsables américains mercredi, appelant à une hausse de la taxe sur l'essence pour combler le déficit à venir. Le fonds autoroutier (Highway Trust Fund), créé en 1956, est financé par une taxe non indexée sur l'inflation de 18,4 cents par gallon d'essence (soit environ 4,9 cents par litre) et 24,4 cents pour le diesel (6,4 cents par litre). L'Etat fédéral ne gère pas les autoroutes directement mais rembourse les
Etats pour une partie de leurs investissements routiers (constructions, réhabilitations, réparations...), à hauteur d'environ 45 % en moyenne. Mais cette taxe n'a pas été augmentée depuis 1993, et ne suffit plus à financer les besoins croissants d'entretien du vaste réseau autoroutier américain, jugé en piètre état, le manque à gagner étant estimé à environ 15 milliards de dollars par an sur les six prochaines années.

CAC 40

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BLOG
The war dividend
War is seductive. It is dramatic; powerful stories in histories or conflict-inspired art can easily provoke a nostalgia for the grand struggles of the past, especially among those lucky enough not to have lived through them. It is all too easy to
discount their horrors, and to inflate their contributions—not least because of the difficulty of constructing counterfactuals.

The centenary of the start of the first world war provides as good an illlustration of the point as any. The war is widely understood to have been a pointless waste. Millions of people died in a four-year scuffle over slivers of territory. Take a
step back, though, and the war looks an even greater mistake. The world in 1914 was rapidly growing and globalising. It was an era of prosperity and invention. The great powers' decision to go to war in 1914 didn't just knock the world off of this heartening historical path; it began a generation of almost unmitigated horror during which the modern world tried very hard to destroy itself and nearly succeeded.

To what end ? In his book The Pity of War historian Niall Ferguson argues that prior to the start of the fighting in 1914 Germany's main strategic aim was to establish a continental customs union in Europe, centred on the dominant German economy...
Lu sur Free Exchange
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Logement : Valls cherche à relancer la construction
Le Figaro économie : Les start-up françaises séduisent l'Amérique
Financial Times : Cameron contrecarré dans sa lutte contre Juncker
The Wall Street Journal : Les Etats-Unis secouent le marché du pétrole en faisant un pas vers les exportations
ÉTUDES
FRANCE (1)
Note de conjoncture - Juin 2014
Source : Insee.
EUROPE (1)
La durée effective annuelle du travail en France et en Europe en 2013
Source : Rexecode.
FRANCE (2)
Le microcrédit professionnel et l'accompagnement à la création d'entreprise en France
Source : France Stratégie.
EUROPE (2)
La République tchèque devrait améliorer les soins primaires et la prévention pour faire reculer les maladies chroniques
Source : OCDE.

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