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lundi 28 avril 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , lundi 28 avril 2014


   L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , lundi 28 avril 2014

                               ( Sources le Monde )

Alstom : deux jours de réflexion, Paris à pied d'œuvre
Le groupe Alstom a annoncé, au terme d'un conseil d'administration dimanche soir, se donner deux jours de réflexion supplémentaires sur la cession de sa branche énergie, qui semblait acquise à l'américain General Electric avant l'offre faite dans la matinée par l'allemand Siemens. Le gouvernement s'est, dans le même temps, invité avec vigueur dans les négociations. Dans un bref communiqué, le groupe a annoncé que son action restera suspendue à la Bourse de Paris jusqu'à mercredi matin, où il "informera le marché" de ses intentions. François Hollande a reçu ce lundi matin, durant près d'une heure, le PDG de General Electric, Jeffrey Immelt, sans qu'aucune des deux parties fasse de déclarations à la sortie. Le président de la République doit s'entretenir à 18 heures avec le dirigeant de Siemens, Joe Kaeser, et à 19 h 15 avec celui de Bouygues (principal actionnaire d'Alstom avec 29,4 %), déjà reçu dimanche par le ministre de l'économie Arnaud Montebourg. L'objectif est de défendre les intérêts stratégiques français et "les objectifs d'emplois, de localisation des activités et d'indépendance énergétique" de la France.
"Les entreprises françaises ne sont pas des proies, en revanche nous sommes disponibles pour nouer des alliances qui nous permettent de nous armer dans la mondialisation", a déclaré ce lundi matin Arnaud Montebourg sur RTL, laissant entendre qu'il était favorable à un rapprochement d'Alstom avec Siemens. General Electric a, selon des sources proches du dossier, proposé à Alstom de lui racheter sa branche énergie, qui représente 70 % de son activité, pour 13 milliards de dollars environ (9,4 milliards d'euros), alors que le groupe français subit de plein fouet la crise européenne du secteur de l'électricité et du marché des nouvelles centrales.
Crise ukrainienne : durcissement des sanctions des Etats-Unis et de l'UE
Les Etats-Unis et l'Union européenne doivent durcir lundi leurs sanctions contre Moscou dans la crise ukrainienne, parallèlement à la poursuite des négociations pour libérer les observateurs de l'OSCE détenus depuis trois jours à Sloviansk, bastion des séparatistes prorusses dans l'est. Ces nouvelles sanctions, annoncées samedi par le G7, visent à "faire comprendre à la Russie que les actes de déstabilisation qui se déroulent en Ukraine doivent cesser", a expliqué dimanche le président américain Barack Obama. Les sanctions de Washington viseront principalement l'industrie de la défense russe, ainsi que des personnes et des sociétés proches du président Vladimir Poutine, a déclaré dimanche le conseiller adjoint américain à la sécurité nationale, Tony Blinken. Côté européen, les ambassadeurs des 28 pays de l'UE se retrouveront lundi à Bruxelles pour discuter des nouvelles sanctions.
Certains hauts responsables russes font déjà l'objet de sanctions américaines et européennes, mais le reste de l'économie, déjà affaiblie, paye aussi son tribut à la crise sous forme de fuites massives de capitaux. Un constat qui a poussé vendredi l'agence Standard & Poor's à abaisser la note de la Russie à "BBB–".
L'offre de Pfizer sur AstraZeneca imminente
Une offre du numéro un mondial du secteur pharmaceutique, l'américain Pfizer, sur son concurrent britannique AstraZeneca pour quelque 100 milliards de dollars est "imminente"a affirmé dimanche soir le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Evoquée depuis une semaine par divers médias, cette offre, qui apparaît hostile, permettrait à Pfizer d'utiliser ses énormes liquidités engrangées à l'étranger que le groupe de New York ne rapatrie pas aux Etats-Unis pour des raisons fiscales, précise le quotidien financier. Confronté à une perte des brevets sur ses "blockbusters", dont son anticholestérol vedette Lipitor, Pfizer s'intéresse notamment au créneau à fort potentiel qu'est l'immuno-oncologie, où AstraZeneca a effectué quelques percées.
Si elle se confirme, cette opération serait la plus grosse fusion jamais réalisée dans le secteur. Elle intervient en période de grandes manœuvres dans la pharmacie et de concurrence accrue entre grands labos et fabricants de génériques. Le laboratoire pharmaceutique canadien Valeant, associé au milliardaire Bill Ackman, vient de lancer une OPA hostile à plus de 45 milliards de dollars sur
le fabricant californien du Botox, Allergan.
Hollande et Valls défendent leurs choix avant un vote à haut risque
Le chef de l'Etat et son premier ministre s'apprêtent à défendre leurs grandes orientations économiques lundi après-midi, tandis qu'en coulisses les tractations se poursuivent pour tenter d'amadouer les députés de la majorité, qui menacent de ne pas voter mardi le programme de stabilité du gouvernement. Pendant trois heures, à la Maison de la chimie à Paris, les acteurs territoriaux de l'Etat – préfets, sous-préfets, directeurs d'administrations – écouteront le chef du gouvernement, les ministres de l'économie, des finances, du travail et enfin le chef de l'Etat défendre ce pacte qui ambitionne de redonner du souffle à l'économie française. Nul doute que l'exécutif trouvera là l'occasion d'envoyer des signes à ceux qui s'agitent au sein de sa majorité, avant le vote organisé mardi à l'Assemblée nationale sur le programme de stabilité du gouvernement, qui résume les grandes orientations économiques de la France jusqu'en 2017.
La fronde d'une partie des troupes PS ne faiblit pas contre le plan de 50 milliards d'euros d'économies, qui, à leurs yeux, affecte en priorité les plus fragiles et obère les chances d'un retour de la croissance. Même si le vote est purement consultatif, un rejet du texte ou une très forte abstention des troupes PS auraient des conséquences catastrophiques pour la majorité.
TEXTOS
Transport : la deuxième compagnie aérienne allemande,Air Berlin, en difficulté depuis plusieurs années, a annoncé dimanche soir la mise en œuvre d'un plan de recapitalisation de 450 millions d'euros d'ici à la fin de l'année, après s'être enfoncée dans l
e rouge en 2013.
Entreprises : plus d'un dirigeant français de PME sur trois s'estime exposé aux risques de difficultés financières, et place ces risques devant ceux d'atteinte à leur image ou à la sécurité des données, selon un sondage réalisé pour l'entreprise Apave, spécialisée dans la maîtrise des risques
en entreprise.
Corée du Sud : le naufrage du ferry qui a fait plus de 300 morts et disparus le 16 avril en Corée du Sud freine la consommation des ménages sud-coréens et pourrait peser sur la croissance du premier semestre, rapporte lundi le Korea Herald.
Japon : les ventes au détail au Japon ont bondi en mars de
11 % sur un an, les clients affluant dans les magasins avant l'augmentation d'une taxe sur la consommation le 1eravril, a annoncé lundi le ministère de l'économie.
Serbie : le Parlement a investi hier le nouveau gouvernement conservateur du PM Aleksandar Vucic, dont les principaux objectifs sont le redressement économique et le rapprochement avec l'UE. Sur 228 députés présents, 198 ont voté pour, 23 contre et sept se sont abstenus.
Etats-Unis : Barack Obama a assisté lundi à la cérémonie de signature de trois contrats pour
2 milliards de dollars en Malaisie, profitant de l'occasion pour promouvoir le savoir-faire des entreprises américaines dans le cadre de sa tournée
diplomatique en d'Asie.
POINTS MARCHÉS
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600 millions d'euros
Quelque 600 millions d'euros du programme d'investissement d'avenir (PIA) seront accordés aux zones sensibles, a annoncé lundi la ministre de la Ville, Najat Vallaud-Belkacem, qui souhaite"mettre le paquet sur l'emploi" dans les quartiers populaires. "La politique de la Ville ne peut réussir si elle n'est pas tout entière engagée sur le front de l'emploi", écrit-elle dans un courrier adressé au millier de maires avec des zones sensibles sur leur commune. "Aujourd'hui, 18 points séparent le niveau d'emploi entre les zones urbaines sensibles (ZUS) et le reste du territoire", dit-elle. Seuls 46 % des adultes des ZUS ont un emploi, contre 64 % dans les agglomérations voisines, selon des chiffres de l'Observatoire national des ZUS (Onzus). Dans son courrier, Najat Vallaud-Belkacem fixe "pour objectif de créer les conditions pour réduire de moitié cet écart dans un délai de cinq ans". "Pour avancer, il faut se fixer des objectifs ambitieux : ça permet de mobiliser tous les partenaires", a-t-elle dit à l'AFP. 

CAC 40

12:18 28/04/20144 469,40 PTS +0,58 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 ALSTOM 27,00 €  +10,93 % 
 BOUYGUES 32,56 €  +3,01 % 
 SANOFI 77,76 €  +2,1 % 
 BNP PARIBAS ACT.A 55,82 €  +1,34 % 
 SOLVAY 117,40 €  +1,34 % 
 ARCELORMITTAL 11,67 €  -0,6 % 
 GDF SUEZ 18,93 €  -0,73 % 
 PUBLICIS GROUPE SA 61,00 €  -1,29 % 
 EDF 28,13 €  -1,3 % 
 ALCATEL-LUCENT 2,84 €  -1,52 % 
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VALEUR DU JOUR

ALSTOM

12:16 28/04/201427,00 € +10,93 %
DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
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INDICES
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 Dow Jones 22h44  16 361,46 PTS  -0,85 % 
BLOG
Alstom-General Electric-Siemens: un choix cornélien qui a besoin de temps

Même si les détails ne sont pas encore connus, les contours des offres de General Electric et de Siemens donnent à la décision du Conseil d'Alstom une dimension stratégique cruciale pour l'avenir du groupe français. Une chose est commune aux deux offres: le rachat de la division Énergie d'Alstom.

Ce qui les différencient c'est que Siemens propose la création d'un pôle français, leader mondial dans le transport, Alstom en cédant au groupe français son activité transports.


General Electric absorbe

L'approche de General Electric consiste à absorber l'activité énergétique d'Alstom. Connaissant General Electric (dont j'ai géré la banque d'affaires européenne, Kidder Peabody, à Londres avant sa déconfiture), Alstom sera géré par GE Energy.

Mais la différence réside dans le fait qu'Alstom se retrouve avec sa seule activité transports et, bien évidemment les capitaux provenant de la cession de la division énergie que convoitait il y a peu l'EDF (10 milliards d'euros). La restructuration de cette activite est-elle une affaire de capitaux ou de compétitivité?

Alstom sera-t-elle en mesure de redresser son activité transport seulement par un influx de capitaux ?


Siemens éclate mais crée un leader mondial français dans le transport

L'offre de Siemens consiste à céder son activité transports à Alstom et à acheter sa division energie. Ce concept représente une difference fondamentale.

Lu sur Démystifier la finance
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : La vente d'Alstom, symbole du déclin industriel français
Le Figaro économie : La contre-offensive de Siemens
The Wall Street Journal : Le cercle de personnes proches de Poutine cible probable de nouvelles sanctions
Financial Times : Paris regarde sur le plan rival de Siemens pour Alstom
ÉTUDES
ENERGIES / MATIÈRES PREMIÈRES
Besoins en énergie de la Chine : sont-ils en train de remodeler le monde ?
Source : Institut pour les études de sécurité de l'Union européenne.
MÉDIAS / DIVERTISSEMENTS / LOISIRS
Les hébergements touristiques en 2013
Source : Insee.
SECTEUR FINANCIER
Le risque majeur pour les marchés financiers, les investisseurs et les Etats : une remontée des prix des matières premières
Source : Natixis.
EUROPE
Etude économique des Pays-Bas, 2014
Source : OCDE.


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