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lundi 28 avril 2014

Clara Gaymard à la manœuvre pour défendre les intérêts de General Electric

Clara Gaymard à la manœuvre pour défendre les intérêts de General Electric





«Nous ne ferons rien sans vous», aurait promis Clara Gaymard àArnaud Montebourg. C'est en tout cas ce qu'a affirmé le ministre de l'Économie et du redressement productif ce matin sur les ondes de RTL. L'épouse de l'ancien ministre de Jacques Chirac est, depuis septembre 2006, présidente de General Electric France, et vice-Présidente de GE International. Avant de rejoindre le groupe américain, elle dirigeait l'Agence Française pour les Investissements Internationaux (AFII). Mais visiblement, Montebourg en veut au patron d'Alstom, Patrick Kron, de l'avoir mis «devant le fait accompli», en annonçant sans prévenir un projet de rachat d'une partie de son entreprise par le géant américain.
La fille du professeur Lejeune, formée au RPR au temps de Jacques Chirac, auprès de qui elle débuta sa carrière en 1982 à la Ville de Paris, se retrouve donc dans la situation de devoir apporter sa caution personnelle à un projet de rachat américain. Aussi bien son mari, quand il a été brièvement ministre de l'Économie, que sa famille politique d'origine, ont en général défendu la thèse du patriotisme économique, ou, à défaut, de filières industielles européennes. À cela, Clara Gaymard oppose l'ancrage de longue date de General Electric dans le paysage économique français. «General Electric est en France depuis quarante ans, dans huit sites de productions qui emploient 11.000 salariés», explique-t-elle, en insistant sur le rôle d'investisseur de son groupe dans le tissu économique hexagonal.

À l'Élysée avec le président de GE

Ce matin, le Commissaire européen Michel (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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