Municipales : ce qu'il faut retenir du second tour

Par Fabien Magnenou | Francetv info 
                                       
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Pas de surprise au second tour des élections municipales, dimanche 30 mars. Les grandes tendances sont confirmées : large victoire de la droite et défaite de la gauche, alors que le FN réalise une percée dans des élections locales qui ne lui étaient guère favorables jusqu'ici.

L'UMP confirme et revendique "une vague bleue"

L'UMP s'est emparé des communes de Bar-le-Duc (Meuse),Anglet (Pyrénées-Atlantiques), Limoges (Haut-Vienne), Brive-la-Gaillarde (Corrèze)... Arnaud Robinet s'est imposé à Reims(Marne) et Gaël Perdriau à Saint-Etienne (Loire). Certaines victoires revêtent un caractère particulier. A Quimper (Finistère), Ludovic Jolivet a ainsi devancé Bernard Poignant, conseiller spécial de François Hollande. Même sensation à La Roche-sur-Yon (Vendée), passé à droite après 37 ans à gauche.

Au total, plus d'une centaine de villes de plus de 10 000 habitants devraient ainsi basculer à droite. Dès les premiers résultats, peu après 20 heures, le président Jean-François Copé a salué "une vague bleue, première grande victoire de l'UMP sur une élection locale".

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Le FN conquiert 9 villes mais ses ténors sont battus

Le Front national ne dirigeait aucune ville avant l'élection. Après Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) la semaine dernière, dès le premier tour, le Front national a remporté huit nouvelles victoires, notamment à Fréjus (Var) et Béziers (Hérault). Mais ses figures les plus médiatiques sont battues. Floran Philippot a été défait à Forbach (Moselle) face au maire sortant PS. Louis Aliot est battu àPerpignan (Pyrénées-orientales). Et Gilbert Collard – soutenu par le FN – manque lui aussi son pari, à Saint-Gilles (Gard).

La présidente du FN Marine Le Pen a préféré insister sur "une nouvelle étape pour le FN", avec "peut-être 1200 conseillers municipaux". Avec en ligne de mire les élections européennes. (...) Lire la suite sur Francetv info

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