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lundi 30 septembre 2013

Allocations familiales : le Président du Medef exige du gouvernement qu’il respecte ses promesses de "baisse du coût du travail".

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Allocations familiales : le Président du Medef exige du gouvernement qu’il respecte ses promesses de "baisse du coût du travail".

Allocations familiales MEDEF
s'informerLe Président du Medef, Pierre Gattaz, a demandé vendredi au gouvernement de décharger le patronat des 34 milliards d’euros de cotisations familiales en relevant d’un point la CSG et de deux points la TVA pour les compenser.
"Il faut le faire sur deux ou trois ans de façon à ne pas assommer la consommation et le pouvoir d’achat" dit-il, en rappelant ses échanges fin août avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, puis avec le ministre de l’Économie Pierre Moscovici,  venu " la main tendue ", le 29 août, àl’université d’été du Medef.
Mais il se dit " inquiet " : " tant qu’on n’est pas rentré dans le détail de cette baisse du coût du travail " et du " dispositif " à mettre en place, " je ne suis pas à l’aise ". Mais, souligne-t-il : " Pierre Moscovici m’a garanti que nous allions travailler sur le sujet " en " intégrant les partenaires sociaux, et certains sont d’accord ".
Le gouvernement hésite sur la manière de procéder.
Le 11 avril, dans le Haut conseil de la famille (HCF) les syndicalistes FO et CGT ont fait rejeter le rapport Fragonard, qui visait à diminuer de 2,6 milliards d’euros les allocations familiales pour les deux ans à venir. Le 3 juin le premier ministre n’a pas annoncé les décisions attendues pour économiser deux milliards d’euros sur la branche famille de la Sécurité sociale. Fin septembre, il n’a pas tranché entre réduire directement les allocations familiales ou abaisser le quotient familial.
Mais le ministre du Travail, Michel Sapin,  soutient ouvertement le discours de Mr Gattaz. Il explique que le coût de la politique familiale, supportée par les entreprises à hauteur de 5,4 points de cotisation allaient être "progressivement" transférés vers l’impôt. "Il faut financer autrement le système familial parce que le fait que vous ayez des enfants n’est pas en lien avec votre travail. Sur ce sujet il y aura une concertation", a-t-il ajouté, puis "dans trois semaines, la décision".
Quelques minutes auparavant sur RTL la ministre des Affaires sociale Marisol Touraine affirmait que la politique familiale "relevait davantage de la solidarité nationale" (l’impôt) que du "travail" (les salaires et cotisations versées par les patrons). Les prestations familiales ne devraient donc plus faire partie du salaire (sous une forme de salaire différé) mais être financées par l’impôt prélevé à 90% sur le salaire direct.
                                                                     

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