SYRIE - Barack Obama a affirmé mercredi 28 août au soir ne pas avoir pris de décision sur une éventuelle intervention en Syrie, mais évoqué un "coup de semonce", tandis que Londres a dit vouloir attendre l'enquête de l'ONU sur l'attaque chimique du 21 août. Les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont affiché de leur côté leurs désaccords sur une résolution justifiant une offensive militaire en Syrie.
Pendant le week-end, alors qu'émergeaient les détails de l'attaque à l'arme chimique près de Damas qui aurait fait plusieurs centaines de morts, les Etats-Unis ont considérablement durci le ton contre le régime syrien, au point qu'une intervention armée semble désormais probable à court terme. Assurant que son pays avait conclu à la responsabilité du gouvernement de Bachar al-Assad dans cette attaque, le président des Etats-Unis a toutefois écarté un "engagement direct militaire" de son pays dans la guerre civile syrienne.
La mission de l'ONU n'est pas terminée
Le Royaume-Uni de son côté ne va pas lancer d'action militaire en Syrie avant d'avoir eu connaissance des résultats des experts de l'ONU qui enquêtent sur place sur l'attaque du 21 août, selon une motion du gouvernement qui doit être soumise jeudi à un vote du Parlement.
Selon le patron des Nations unies Ban Ki-moon, les experts ont besoin de quatre jours pour boucler leur mission entamée lundi, avant de procéder à des analyses et de présenter leur rapport. Ces experts ont mené mercredi leur deuxième visite sur l'un des sites attaqués et effectué des prélèvements sanguins, d'urine et de cheveux auprès de victimes.
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