SYRIE - Deux jours après le refus des parlementaires britanniques d'une intervention militaire en Syrie, un camouflet pour David Cameron, les enquêteurs de l'ONU sur les armes chimiques sont arrivés au Liban samedi 31 août au matin après avoir quitté Damas.
Si la France reste disposée participer à une action "proportionnée et ferme" aux côtés des Etats-Unis, Washington a déjà tiré un trait sur un feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies vu le droit de veto dont y dispose la Russie, soutien jusqu'ici indéfectible du régime Assad, et Obama a condamné vendredi "l'impuissance" de l'instance internationale.
François Hollande a par ailleurs réaffirmé vendredi sa volonté d'agir militairement en Syrie au côté des Américains en dépit du "no" britannique, assurant partager avec Barack Obama "la même certitude" sur la "responsabilité indubitable du régime" syrien dans l'attaque chimique du 21 août.Les dirigeants français et américain se sont une nouvelle fois et longuement entretenus vendredi de la réponse à apporter au massacre chimique. Rappelant "la grande détermination de la France à réagir et à ne pas laisser ces crimes impunis", le président français "a senti la même détermination du côté d'Obama", a confié son entourage.
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