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jeudi 25 juillet 2013

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE ,Jeudi 25 juillet 2013

              L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE ,Jeudi 25 juillet 2013

                                                       ( Sources le MONDE )


Facebook brille dans le mobile, la Bourse salue ses résultats
Le réseau social en ligne a ravi la Bourse mercredi avec de nouveaux progrès dans la monétisation des accès mobiles à son site qui ontdopé ses résultats trimestriels"Notre travail pour faire du mobile le meilleur moyen d'accès à Facebook donne de bons résultats, et nous fournit des bases solides pour l'avenir", s'est félicité le PDG, Mark Zuckerberg. Au deuxième trimestre, 41 % des recettes publicitaires du groupe sont venues du mobile, contre seulement 30 % sur les trois mois précédents et rien du tout il y a un peu plus d'un an. Mark Zuckerberg a souligné lors d'une conférence avec des analystes que Facebook comptait désormais davantage d'utilisateurs quotidiens sur des appareils mobiles que sur des ordinateurs de bureau. "Et bientôt nous tirerons également plus de revenus du mobile que des ordinateurs de bureau", a-t-il promis. Sur les 1,15 milliard d'utilisateurs mensuels revendiqués par Facebook au 30 juin, 819 millions utilisaient un accès mobile. Pour ceux qui visitent le site tous les jours, la proportion passe à 699 millions contre 469 millions. Les progrès sont d'autant plus satisfaisants que les résultats de la plupart des grands groupes de l'Internet, à commencer par Google, semblent montrer ce trimestre des difficultés persistantes à monétiser les accès depuis un smartphone. Dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York, l'action Facebook s'est envolée jusqu'à 20 %, et gagnait encore 16,94 % à 31 dollars vers 0 h 30. Le mobile a contribué à faire bondir le chiffre d'affaires total de 53 % sur un an à 1,8 milliard de dollars. 
C'est la plus forte croissance enregistrée par le groupe depuis le quatrième trimestre 2011, a relevé la banque Jefferies dans une note, jugeant les résultats "impressionnants étant donné qu'il n'y a pas eu de catalyseurs majeurs durant le trimestre comme des publicités vidéo (sur lesquelles des spéculations circulent depuis plusieurs mois) ou une monétisation d'Instagram", la filiale de partage de photos rachetée l'an dernier.
Le Bibendum Michelin fond
Michelin a vu son bénéfice net fondre à 507 millions d'euros au premier semestre, en raison d'une provision pour restructuration de 250 millions, et ses ventes se replier de 5 %, mais le géant français du pneumatique a maintenu jeudi ses prévisions annuelles. Le groupe mise sur une baisse du cours des matières premières dans la seconde moitié de l'année. De janvier à juin, ses ventes ont diminué à 10,2 milliards d'euros, toujours plombées par l'Europe, alors que l'Asie et l'Amérique du Nord ont bien résisté. Le résultat opérationnel avant éléments non récurrents a baissé à 903 millions contre 1,41 milliard un an plus tôt.
Jean-Dominique Senard, président de Michelin, a déclaré : "Les performances de Michelin au premier semestre sont en ligne avec les objectifs fixés pour 2013 et traduisent les progrès continus du groupe au service de sa nouvelle étape de conquête. Le groupe confirme ses objectifs pour l'année 2013, un résultat opérationnel avant éléments non récurrents stable, une rentabilité des capitaux employés supérieure à 10 % et la génération d'un cash flow libre positif."
Abe en Asie du Sud-Est, nouvel eldorado
Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, est parti en Malaisie et pour une tournée en Asie du Sud-Est afin de soutenir les efforts des entreprises nippones, qui investissent en masse dans la région aux dépens d'une Chine jugée moins sûre. M. Abe a quitté Tokyo jeudi pour Kuala Lumpur, où il doit rencontrer le premier ministre malaisien, Najib Razak. Son voyage de trois jours l'amènera ensuite à Singapour puis aux Philippines. Les firmes japonaises ont déjà dépensé pas moins de 8,2 milliards de dollars dans la région pour des fusions et acquisitions en 2013, un nouveau record absolu pour une année alors que nous ne sommes qu'à la fin juillet, d'après la firme de statistiques Dealogic.
"Les entreprises japonaises cherchent des destinations autres que la Chine pour investir. Cette tendance devrait se poursuivre pendant cinq ou dix ans", précise Toru Nishihama, économiste à l'Institut de recherche Dai-Ichi Life. Les relations sino-nippones se sont notoirement tendues depuis la nationalisation japonaise, en septembre 2012, de trois de cinq îles de mer de Chine orientale, appelées Senkaku par les Nippons et Diaoyu par les Chinois. Le gouvernement japonais, qui administre ces territoires, a racheté ces îles à leur propriétaire privé nippon, ce qui a provoqué la colère de la Chine, qui les revendique. Des manifestations antinippones ont eu lieu alors en Chine et les ventes de produits japonais y ont chuté pendant de longs mois. Mais Shinzo Abe est déterminé sur ce dossier.
Corée du Sud : croissance accélérée
La Corée du Sud a enregistré sur la période avril-juin son taux de croissance trimestriel le plus élevé en deux ans, dopé par les mesures de soutien à l'activité mises en place par le gouvernement qui ont encouragé la consommation des ménages, a annoncé la banque centrale jeudi. Le produit intérieur brut sud-coréen s'est apprécié de 2,3 % par rapport au deuxième trimestre 2012, soit un demi-point de plus que le taux sur un an enregistré au premier trimestre. La croissance s'est également accélérée par rapport au premier trimestre : 1,1% contre 0,8 % entre le dernier trimestre 2012 et les trois premiers mois de 2013.
Il s'agit du taux le plus élevé depuis le premier trimestre 2011, lorsque l'économie s'était développée de 1,3 % par rapport au dernier trimestre 2010.
TEXTOS
Transport ferroviaire : la SNCF va poursuivre le renouvellement de son TGV en passant jeudi une commande géante de 1,2 milliard d'euros auprès d'Alstomportant sur 40 rames duplex, a-t-on appris de source proche du dossier.
Seb : le groupe de petit électroménager apublié jeudi un bénéfice net de 52,1 millions d'euros pour le premier semestre, en baisse de 29,4 % en un an, pour des ventes en hausse de 2,5 % à 1,8 milliard d'euros. 
Eurotunnel : le groupe a annoncé jeudi avoir plongé dans le rouge au premier semestre, en raison du lancement de sa filiale maritime MyFerryLink, tout en se félicitant de la bonne santé de ses autres activités. Il accuse une perte nette de 18 millions d'euros, qui s'explique par l'acquisition de MyFerryLink (ex-Sea France). L'opérateur maritime transManche a perdu à lui seul 19 millions depuis ses débuts en août 2012. 
Etats-Unis : les élus démocrates qui militent pour la fermeture du camp de prisonniers de Guantanamo ont déclaré mercredi que le coût d'un détenu s'était envolé cette année pour atteindre 2,7 millions de dollars.
Algérie : le pays va consacrer quinze milliards de dollars en cinq ans pour l'exploitation du gisement minier de fer de Ghar Djebilet, dans la région de Tindouf (extrême sud-ouest), a annoncé mercredi le premier ministre,
Abdelmalek Sellal.
Chine : Pékin envisage d'investir
1 700 milliards de yuans (210 milliards d'euros) au cours des cinq prochaines années pour combattre la pollution de l'air, précise jeudi le journal anglophoneChina Daily.
Royaume-Uni : le pays a enregistré une croissance de
0,6 % de son PIB au 2e trimestre par rapport au précédent, selon la 1re estimation de l'ONS publiée jeudi. L'activité s'accélère, au 1er trimestre, elle avait progressé de 0,3 %.
TF1 : le groupe de médias a publié jeudi de mauvais résultats au 1er semestre 2013 mais a confirmé son objectif annuel de CA à 2,5 milliards d'euros, malgré une contraction de son activité du 1ersemestre. Au 30 juin, le bénéfice net s'est inscrit en chute de
55 % à 42,1 millions d'euros, et le CA consolidé a été réduit à 1,2 milliard (- 7,2 %)
ÉTUDES
EUROPE
La pauvreté en Italie
Source : Istat.
DIVERS (1)
Les exportations d'armements de la France
Source : ministère de la défense.
DIVERS (2)
La mutualisation de la recherche et développement de défense
Source : Institut de relations internationales et stratégiques.
REVENUS
Comment peut-on défendre le 1 % ?
Source : OFCE.

"Je n'ai pas essayé d'embrouiller les idées de qui que ce soit"
Appelé à la barre mercredi, le Français FabriceTourre, ex-courtier de Goldman Sachs accusé de fraude, s'est défendu d'avoir voulu induire quiconque en erreur sur un placement financier complexe qu'il mettait en place. Dans une affaire jugée révélatrice des excès de la finance ayant conduit à la crise, l'autorité des marchés financiers, la SEC, tente de démontrer que le Français, également connu sous le surnom de "Fab le fabuleux", a sciemment induit en erreur des investisseurs. Il aurait, selon l'accusation, omis de leur indiquer le rôle joué par le fonds spéculatif Paulson dans ce produit conçu début 2007, baptisé Abacus et basé sur des dérivés d'emprunts immobiliers à risque (subprimes), peu avant
l'éclatement de la bulle de ces emprunts aux Etats-Unis. Le fonds Paulson en avait pourtant influencé le contenu avant de spéculer sur son échec. Appelé à témoigner au huitième jour de son procès, le Français, vêtu d'un costume sombre rehaussé d'une cravate violette à pois blancs, s'est défendu avec vigueur, n'hésitant pas à reprendre l'avocat de la SEC sur des détails ou à lui demander de répéter ses questions. M. Tourre est le seul accusé du procès qui s'est ouvert la semaine dernière devant un tribunal de Manhattan, son ancien employeur ayant soldé les poursuites à l'amiable avec la SEC pour 550 millions de dollars en 2010. L'affaire pourrait lui coûter cher : la SEC réclame le remboursement des gains mal acquis, assorti d'une amende.

CAC 40

12:08 25/07/20133 920,34 - 1,07 %
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PALMARES CAC 40
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Michelin

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Le vote pour les partis extrêmes et la situation économique

La situation économique en Europe fait craindre à de nombreux observateurs une augmentation du vote en faveur des partis extrêmes. Dans le cas de la France, le vote Front National ou extrême gauche pourrait bénéficier de l'impopularité actuelle du gouvernement, en particulier si l'opposition ne paraît pas crédible.

L'argument implicite est  que les déterminants économiques du vote sont importants, et en particulier qu'il y a une forte association entre hausse du chômage et vote extrême.

Dans ce billet, je vais illustrer cette corrélation de façon graphique, au niveau des départements. N'étant pas formé en sciences politiques, je présente ces observations de façon purement illustrative, et je suis ouvert à tout commentaire.

Pour définir le vote extrême, j'additionne le vote en faveur du Front National (à l'élection présidentielle de 2012, Marine Le Pen) et des candidats d'extrême gauche (en 2012, Nathalie Arthaud, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou). Bien que toute définition des "extrêmes" soit un peu arbitraire, ces candidats ont de commun qu'ils représentent des partis politiques qui n'anticipent pas de participer à une coalition gouvernementale. Les résultats présentés ci-dessous sont très similaires si l'on limite l'analyse à l'extrême gauche, ou à l'extrême droite.

Pour commencer, la première figure montre le vote extrême au premier tour de l'élection présidentielle de Mai 2012, en pourcentage des suffrages exprimés, en regard du taux de chômage en 2011 dans chaque département.

fig1Le numéro de chaque point sur la figure correspond au numéro du département. (Si vous faites partie comme moi des générations qui ont échappé à l'apprentissage des chefs-lieux et des numéros de département, vous pouvez consultez la liste ici.) La corrélation est élevée, proche de 0.7, bien qu'il existe de nombreuses exceptions comme Paris (75), les Hauts-de Seine (92) ou la Seine St-Denis (93), qui votent moins pour les partis extrêmes que leur taux de chômage ne le suggérerait. A l'inverse, le Jura (39) ou la Lozere (48) votent plus pour les partis extrêmes que leur taux de chômage ne le suggérerait.

En moyenne, une hausse du taux de chômage de 1 point est associée à une hausse du vote extrême de presque 1.8 point.

Il faut bien sûr prendre garde à ne pas extrapoler directement cette figures...
Lu sur Frogonomics


TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos :  Retraites : les propositions radicales du Medef
Le Figaro Economie : Nouvelle polémique sur le prix des péages
Financial Times : La mini-stimulation budgétaire souligne les craintes chinoises sur l'économie
The Wall Street Journal : Les preuves s'accumulent d'une inversion de tendance de la croissance dans la zone euro

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