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dimanche 28 avril 2013

Pour Mélenchon, il faut pas d'aller au "clash" avec Berlin instaurer "un rapport de force tranquille".

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POLITIQUE -  le 28 Avril 2013

Pour Mélenchon, il faut pas d'aller au "clash" avec Berlin instaurer "un rapport de force tranquille".

            
Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a taxé dimanche les socialistes français de "molletisme", en référence à Guy Mollet, face à Angela Merkel, leur reprochant d'aboyer contre la chancelière allemande tout en faisant la même politique.
Les socialistes, "il ne faudrait pas qu'ils inventent un molletisme européen: ils aboient sur Mme Merkel de manière à ce qu'on ne regarde pas trop ce qu'ils sont en train de faire, c'est-à-dire du Merkel en France", a affirmé M. Mélenchon, invité de l'émission 12/13 Dimanche sur France 3.
Le socialiste Guy Mollet, ancien président du conseil sous la IVe République (1956-1957) et secrétaire général de la SFIO de 1946 à 1969, était accusé par ses détracteurs de tenir un discours à gauche tout en menant une politique plutôt à droite, en particulier sur l'Algérie.
Selon Jean-Luc Mélenchon, il ne s'agit pas d'aller au "clash" avec Berlin mais d'instaurer "un rapport de force tranquille". "Il y a 27 pays dans l'Union européenne, nous sommes la deuxième économie du continent" et "nous sommes au coeur de l'économie de l'Europe du sud et de la façade maghrébine".
Par conséquent, "je pense qu'il y a moyen de faire comprendre aux Allemands que c'est bon, cette fois ci, ça va, il faut changer de pied".
Selon lui il faut être "très prudent" car "quand une situation se tend, les blessures se rouvrent sur les vieilles cicatrices. C'est la leçon de l'histoire". "Il faut donc veiller avec beaucoup de soin à ce que nous faisons avec les Allemands". "Ils sont 80 millions, ils sont vieillissants et ils sont aux abois. Et nous, nous sommes plus de 65 millions, nous seront bientôt les plus nombreux, nous sommes jeunes et entreprenants. Je crains que le clash n'ait pas lieu entre gens raisonnables mais qu'il parte d'en bas, auquel cas tout serait perdu".
Plusieurs hauts responsables du parti socialiste avaient appelé à plus de fermeté à l'encontre de la chancelière allemande et de la droite européenne en général, qui imposent des politiques d'austérité nocives en Europe. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait dû monter au créneau samedi pour tempérer des propos virulents du PS tenus notamment dans un texte préparé en vue d'une convention du parti sur l'Europe à la mi-juin.

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