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mardi 30 avril 2013

Mélenchon décrypte les cadeaux d’Hollande au patronat

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POLITIQUE -   le 30 Avril 2013

POLITIQUE -  le 30 Avril 2013

Mélenchon décrypte les cadeaux d’Hollande au patronat




                                
Mélenchon décrypte les cadeaux d’Hollande au patronat
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"Une entreprise ce n’est pas que des actionnaires, c’est un collectif, un projet humain, un savoir faire" insiste sur France Inter le co-président du Parti de gauche qui refuse d’être caricaturé. Il propose une critique vive des mesures de François Hollande exposées hier soir aux assises de l’entrepreneuriat.

C’est évidemment le cadeau fiscal accordé aux fonds d’investissements et autres « business angels » le plus désolant. Suite du mouvement dit des Pigeons. "Là on parle seulement du fait que des gens ayant pleuré de grosses larmes parce qu’ils estimaient qu’ils étaient taxés excessivement ont obtenu du chef de l’Etat une super niche Copé. "
Puis Jean-Luc Mélenchon se fait plus pédagogique. "Vous savez lorsqu’une entreprise vend ses actions, elle est taxée sur la plus-value qu’elle réalise. Du temps de monsieur Copé, il avait été décidé qu’elles ne le seraient plus autant qu’auparavant. Cela avait coûté 23 milliards. Et François Hollande a décidé qu’on allait encore baisser les prélèvements sur les plus-values lors des cessions d’actions d’entreprises, et je pense qu’il se trompe deux fois."

"D’abord les pigeons c’est eux qui nous prennent pour des pigeons"

"Premièrement parce qu’il donne une espèce de prime à l’argent qui rentre et qui sort. Vous et mois, quand on entend, jeune entreprise, start-up, on imagine le jeune patron ou la jeune patronne qui a trouvé une invention géniale et qui a réussi. Très bien, ça nous l’encourageons. Mais le plus souvent, ça a été fait avec des fonds qui sont arrivés de l’extérieur, des fonds d’investissements et c’est eux qui vont bénéficier principalement de cette décote de la taxation des plus-values lorsqu’ils vendront les actions de ces entreprises.
Il faut décourager l’argent vite placé qui rentre et qui sort. Deuxièmement, réduire l’entreprise à ça est une erreur."

L’entreprise à l’école ? Mais elle y est déjà

Second temps du discours de François Hollande face au gratin des « pigeons », la longue louange adressée aux entrepreneurs et à « l’esprit d’entreprendre » qu’il faudrait inculquer aux enfants, dès leur entrée au collège."Que voulez-vous de plus, il y a déjà de l’alternance, c'est-à-dire des jeunes gens qui vont en entreprise tester leurs capacités professionnelles. Surtout, je pense que ce n’est pas du tout la priorité. Un jeune élève a bien d’autres choses à apprendre, avant de se faire enseigner la cupidité. Je crois que l’entreprise repose d’abord sur des qualifications professionnelles. Puis-je faire remarquer que l’enseignement des techniques professionnelles existe déjà dans les établissements professionnels et pour une part dès le collège. Donc qu’est-ce que ça veut dire, enseigner –l’esprit d’entreprendre- de la 6ème à la terminale ? Ca n’a pas de sens parce que ça n’a pas de contenu."



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