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samedi 30 mars 2013

Les exécuteurs de la troïka ont encore frappé … mais qui sont les commanditaires ?


                    La Sociale

                  Analyses et débats pour le renouveau d'une pensée de l'émancipation

Les exécuteurs de la troïka ont encore frappé … mais qui sont les commanditaires ?

Par la-sociale • Actualités • Dimanche 17/03/2013 •

À Chypre, la troïka a encore frappé. Après avoir jeté la Grèce, l’Espagne et le Portugal dans la récession et précipité des millions de citoyens dans la misère, la troïka (UE, FMI, BCE) a encore frappé à Chypre. Innovation : ce sont les déposants qui vont payer le plan de sauvetage des banques chypriotes par une taxe de 6,75% sur tous les dépôts bancaires. Quand il s’agit des grands créanciers, il est exclu de les mettre à contribution, mais les petits créanciers des banques que sont les déposants peuvent payer. Il faut prendre l’argent là où il est, c’est-à-dire dans la poche des pauvres car ils sont les plus nombreux, remarquait déjà Alphonse Allais. La « science économique » de ces messieurs de la troïka et de leurs idéologues stipendiés qui occupent les écrans et les ondes se résume à cet aphorisme célèbre.

Mais la question qui se pose est la suivante : qui autorise les exécuteurs de la troïka à imposer aux peuples qui n’en peuvent mais leurs médications de Diafoirus ? La réponse est connue : ce sont les gouvernements européens et au premier chef les gouvernements français et allemand, mais les gouvernements espagnol (conservateur qui a reçu le soutien du PSOE), portugais (même configuration), grec (même configuration) et chypriote.
Deux choses apparaissent clairement :
        Dans toute l’Europe, il y a une union sans faille entre la social-démocratie et les partis démocrates chrétiens, conservateurs et libéraux. Ils sont pleinement d’accord sur deux points essentiels : faire payer le coût de faillite du système par les salariés, les jeunes et les retraités et profiter de la situation pour porter des coups décisifs dans le système social de « l’État-Providence » qui s’était plus ou moins imposé partout en Europe. Pour ceux qui en doutaient encore, il n’y a plus aucune différence entre les socialistes et les partis de droite. Ils défendent les mêmes intérêts et les mêmes politiques, même s’ils peuvent être en concurrence pour l’occupation des postes gouvernementaux et les prébendes....
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