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vendredi 28 décembre 2012

Une bonne nouvelle : Le contrat historique de STX France



 
Une bonne nouvelle
Le contrat historique de STX France 
La compagnie américaine Royal Caribbean International a commandé un paquebot géant de type "oasis" aux chantiers navals STX France, livrable mi-2016, ainsi qu'une option pour un deuxième navire livrable mi-2018, ont annoncé les chantiers dans un communiqué jeudi soir. Pour ces chantiers installés à Saint-Nazaire qui ont construit les mythiques transatlantiques Normandie (1935), puis France (1960), puis plus récemment le Queen-Mary 2 (2002), c'est un retour aux grandes heures après quatre ans d'un passage à vide entamé avec la crise financière de 2008, qui avait peu à peu vidé son carnet de commandes. Cette nouvelle commande historique, qui représente dix millions d'heures de travail réparties sur trois ans, intervient alors que les chantiers qui emploient directement 2 100 personnes et 4 000 en sous-traitance, risquaient de boucler leur 2e année sans commande, ce qui les aurait placés en situation précaire. D'une longueur de 361 mètres et de 47 mètres de large, ce navire sera l'un des plus grands jamais construits à Saint-Nazaire. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ancien député de Loire-Atlantique, s'est félicité de la commande dans un communiqué en saluant "l'excellence du savoir-faire français dans la construction navale". Le contrat historique représente plus d'un milliard d'euros, a indiqué jeudi le ministre de l'économie, Pierre Moscovici. Le patron des chantiers STX France, Laurent Castaing, a estimé vendredi que la commande de Royal Caribbean Cruise et l'option sur un deuxième paquebot permettaient non seulement de sécuriser l'emploi actuel mais d'envisager de nouvelles embauches.
STX France est détenu à 66 % par STX Europe (filiale du sud-coréen STX Shipbuilding) et à 33 % par l'Etat français.

Les mauvaises nouvelles.....
L'Insee revoit la croissance à la baisse
La croissance de l'économie française au troisième trimestre a été révisée à la baisse à  0,1 %, contre une précédente estimation de     0,2 % selon l'Insee. Le produit intérieur brut (PIB) de la France s'est contracté de 0,1 % au deuxième trimestre par rapport aux trois mois précédents, a précisé l'Insee qui maintenant le chiffre publié en novembre. L'acquis de croissance du PIB, à savoir la performance de l'économie française sur l'ensemble de l'année si l'évolution du PIB restait nulle sur les trois derniers mois, a lui aussi été revu à la baisse par rapport à l'estimation donnée le mois dernier, à 0,1 % au lieu de 0,2 %. Par ailleurs, le pouvoir d'achat des ménages a reculé de 0,2 % au troisième trimestre après avoir augmenté de 0,2 % au cours des trois mois précédents. Cela s'explique notamment par une forte accélération de la progression des impôts sur le revenu et le patrimoine (+ 3,8 % après + 0,9 %), due aux "mesures de renforcement des recettes fiscales votées pour redresser les finances publiques en 2012", explique l'Insee.
La consommation des ménages français a légèrement rebondi de 0,2 % au mois de novembre, en raison d'une progression des dépenses en énergie, selon les données publiées vendredi par l'Insee.
"Mur budgétaire", réunion de la dernière chance sur fond de pessimisme
Le président américain Barack Obama et le vice-président Joe Biden rencontreront aujourd'hui les quatre représentants des membres du Congrès, avant une réunion de la Chambre des représentants pour tenter d'éviter le "mur budgétaire". M. Boehner, le président républicain de la Chambre des représentants, avait affirmé mercredi que c'était au Sénat, contrôlé par les alliés de M. Obama, de faire le prochain pas en se prononçant sur des textes budgétaires déjà adoptés par la Chambre. Mais M. Reid, le chef de la majorité au Sénat, n'a pas semblé prêt à une telle concession jeudi. Il a fait peser sur M. Boehner la responsabilité de l'impasse et dit son pessimisme sur la perspective d'un accord: "Nous allons dans le mur (...) et la Chambre n'est pas là". La Chambre des représentants se réunira dimanche, à la veille de la date butoir du 31 décembre. 
Faute d'accord avant le 1er janvier, ce sont 600 milliards de dollars de coupes budgétaires et de hausses d'impôts qui doivent s'appliquer automatiquement, ce qui pourrait replonger les Etats-Unis dans la récession.

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