Translate

mardi 18 décembre 2012

Pour l’AFPA et ses salariés, une mesure d’urgence s’impose : retour à la subvention d’État !


Pour l’AFPA et ses salariés, une mesure d’urgence s’impose : retour à la subvention d’État !

picto_prendre_positionUn Communiqué des adhérents POI de l’AFPA rappelle que  le 22 novembre des milliers de grévistes dans tout le pays, près de 3000 salariés devant Matignon, brandissaient des pancartes portant « Des milliards pour les patrons, combien pour la formation ? »
L’AFPA, connue de millions de travailleurs du pays à qui elle a permis de se qualifier en obtenant un diplôme reconnu dans les conventions collectives risque la cessation de paiement dans les prochains mois.  Une loi  Raffarin/Sarkozy de 2004 a régionalisé le financement de la formation professionnelle. Mise en difficulté délibérément depuis plusieurs années, elle est aujourd’hui menacée de « démantèlement », voire de fermeture.
« Depuis la loi d’août 2004, l’État s’est désengagé financièrement de la formation professionnelle en la confiant aux régions. L’AFPA, service public de la formation professionnelle des adultes financé par l’État depuis 1949, a été mise sur le marché concurrentiel et contrainte de répondre à des appels d’offre des régions et commanditaires privés. Les financements ont baissé et les effectifs sont devenus la variable d’ajustement des comptes. »
Dans cette situation, la préparation l’acte III de la décentralisation ne peut qu’inquiéter les personnels et leurs syndicats, puisqu’il risquerait d’amener un découpage de l’AFPA en vingt-deux. L’association « doit rester nationale dans le cadre du service public, garant de l’égalité des droits à la formation et à la qualification sur l’ensemble du territoire » affirment les organisations syndicales. Pour cela il faut voter l’abrogation de la loi de 2004 et le retour à la subvention d’état.  C’est la condition pour que des centaines de milliers de chômeurs, de salariés en reconversion puissent disposer d’un service public de formation gratuit pour se qualifier en obtenant une certification (diplôme) validée par l’État et reconnu dans les conventions collectives.
L’AFPA doit redevenir un service public national de la formation professionnelle des adultes.
Ce que la loi a défait, la loi peut le reconstruire, il suffit que le gouvernement Hollande/Ayrault le décide. Non à l’acte III de la décentralisation dont le projet prévoit le transfert complet aux régions.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire