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samedi 24 novembre 2012

Fillon : « Un parti politique n’est pas une mafia » ; Copé : ces mots sont « injurieux pour notre famille politique »


Fillon : « Un parti politique n’est pas une mafia » ; Copé : ces mots sont « injurieux pour notre famille politique »

s'informerDeux commissions sont appelées à se réunir, demain et dans les jours qui viennent, pour tenter de trouver une issue à la crise qui secoue l’UMP. L’une d’elle, la commission de recours statutaire du parti, se réunira demain après avoir été été saisie, hier, par François Fillon, qui conteste l’élection proclamée dimanche dernier de son rival, Jean-François Copé, à la présidence de l’UMP. Des irrégularités ont été dénoncées de part et d’autre.
L’autre commission résultera de l’arbitrage confié à Alain Juppé. Elle devrait siéger après une rencontre, demain, de MM. Juppé, Fillon et Copé.
Cependant, M. Fillon a prévenu qu’il n’accepterait « aucune des conclusions de la commission des recours ». « Les seules que j’accepterai, a-t-il précisé, sont celles d’Alain Juppé et de sa commission ».
« Seul vaut le verdict qui sera rendu par la Commission nationale des recours, prévue par nos statuts (…) sous le regard attentif et impartial de la médiation Juppé qui garantira la transparence absolue des résultats proclamés », a rétorqué M. Copé.
Dans la matinée, M. Fillon avait lancé : « Un parti politique n’est pas une mafia »,  ce que M. Copé a qualifié de « mots extrêmement blessants et injurieux pour notre famille politique ».
L’UMP a organisé, six mois après la défaite de Nicolas Sarkozy, l’élection de son président par ses adhérents. Pendant que son parti se déchirait, l’ancien président de la République était entendu jeudi au Palais de justice de Bordeaux par les juges d’instruction chargés de l’affaire Bettencourt. Il en est sorti sans être mis en examen mais comme témoin assisté.

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