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samedi 24 novembre 2012

Arcelor Mittal à Florange : « on n’est plus dans une époque où on nationalise la sidérurgie », déclare Sapin


Arcelor Mittal à Florange : « on n’est plus dans une époque où on nationalise la sidérurgie », déclare Sapin

s'informerArnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a envisagé devant le Sénat,  jeudi « l’éventualité d’un contrôle public même temporaire d’Arcelor Mittal à Florange ».
Dès le lendemain matin, Michel Sapin, ministre du Travail, a fait une mise au point : « on n’est plus dans une époque où on nationalise la sidérurgie ». Claude Bartelone, président de l’Assemblée Nationale, a estimé quant à lui que la nationalisation est « une arme ultime » et ne souhaite pas qu’on en vienne là.
Hier également, Marie-Noëlle Lienemann , sénatrice PS a déclaré, à son tour que « ce qu’Obama a fait pour l’automobile, François Hollande doit le faire pour l’acier et Florange ».
Les syndicats FO et CGT du site de Florange demandent que le gouvernement aille jusqu’à la nationalisation.
Début octobre Arcelor Mittal avait donné 60 jours au Gouvernement pour trouver un repreneur. On approche de l’échéance.
Les deux ministres Arnaud Montebourg et Michel Sapin ont fini par signer vendredi un communiqué commun par lequel ils demandent à Arcelor Mittal de céder l’ensemble du site de Florange, en ajoutant : « il ne s’agit évidemment pas de nationaliser l’ensemble du secteur sidérurgique français […] L’État prendra ses responsabilités pour faciliter une reprise du site de Florange comme l’a indiqué Arnaud Montebourg au Sénat ».
Le groupe Arcelor Mittal avance que la cession de l’ensemble du site « mettrait en péril la viabilité du reste de ses activités en France où le groupe emploie 20 000 salariés ».

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