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lundi 29 octobre 2012

La police sud-africaine charge des grévistes qui s’opposent à un accord salarial qui ne les satisfait pas


La police sud-africaine charge des grévistes qui s’opposent à un accord salarial qui ne les satisfait pas

s'informerÀ Rustenburg, à 110 km de Pretoria, la capitale administrative de l’Afrique du Sud, la police a tiré samedi des balles en caoutchouc, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes, contre des centaines de mineurs en grève.
Ces grévistes exprimaient leur mécontentement à l’occasion d’un rassemblement du Syndicat des Mines (NUM), affilié au Congrès des syndicats sud-africains (Cosatu), proche du pouvoir. Il y a eu plusieurs blessés.
Les grévistes voulaient protester contre le NUM qui est censé les représenter et qu’ils accusent de trahir leurs intérêts. « Nous, les mineurs grévistes, nous sommes fatigués du NUM », a expliqué un employé de la mine d’Amplats.
Ces protestations ont eu lieu au lendemain de l’annonce, par le NUM, d’un accord avec le premier producteur mondial de platine, l’Anglo American Platinum (Amplats), pour réembaucher 12 000 grévistes licenciés. Au lendemain aussi de la démission de sa Directrice Générale, Cynthia Caroll.
Les mineurs grévistes ont assuré qu’ils n’avaient pas été avertis de la conclusion de cet accord.
« Nous ne savons rien de cela, a dit un des manifestant en parlant de l’accord ». Nous n’avons pas été consultés, nous l’avons simplement appris par la radio », avant d’ajouter : « Nous ne pouvons pas retourner travailler tant que nos demandes ne sont pas satisfaites ».
Rustenburg est le chef lieu du bassin minier où a démarré la crise, à la mine de platine de Marikana.

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