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mardi 30 octobre 2012

Conférence nationale « pour l’unité et la résistance », le 1er décembre à Paris



Une initiative que je soutiens

Conférence nationale « pour l’unité et la résistance », le 1er décembre à  Paris

s'informerPlusieurs centaines de militants  du mouvement ouvrier ont lancé un appel pour « l’abrogation du TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande » et « pour en finir avec la dictature de la troïka» formée par l’Union européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International.
L’appel a été rédigé par les premiers signataires d’une pétition qui, le 26 juillet 2011, ouvrait la perspective d’un regroupement « pour dire non à la dictature de la troïka, non à la dictature des déficit ». Plusieurs milliers de travailleurs et de militants s’y étaient associés.
Depuis, le TSCG a été ratifié par les députés, mais les signataires soulignent que « de nombreux comités contre la ratification du TSCG se sont constitués […]. Ils regroupent des militants appartenant aux diverses organisations syndicales, des militants engagés dans des organisations politiques diverses (Parti de gauche, PCF, POI, PS, etc.), d’autres dans des associations ; d’autres encore ne sont membres d’aucune organisation politique ».
Considérant que « le temps est venu que cette force de résistance, cette majorité qui a commencé à s’organiser sous des formes diverses se donne une dimension nationale », l’appel propose « que se tienne le 1er décembre 2012 à Paris une conférence nationale regroupant représentants de tous ces comités, élus, syndicalistes, militants des organisations politiques, afin de discuter librement des moyens à mettre en œuvre pour renforcer cette résistance ».
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prendre position“l’Appel des 160”,  d’ores et déjà contresigné, en quelques jours,  par 413 militants ouvriers de toutes tendances. Extraits :

vignette appel conf
Cliquez pour télécharger et imprimer l’appel de la Conférence pour l’unité et la résistance contre la dicture de la Troïka et du TSCG
« C’est pourquoi nous proposons que se tienne le 1er décembre 2012 à Paris une conférence nationale regroupant représentants de tous ces comités, élus, syndicalistes, militants des organisations politiques, afin de discuter librement des moyens à mettre en œuvre pour renforcer cette résistance.
Nous proposons également que dans cette conférence se constitue un comité national pour l’unité et la résistance :
– POUR L’ABROGATION DU TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande ;
– POUR AIDER À RÉALISER L’UNITÉ contre toutes les mesures d’austérité prises par le gouvernement Hollande-Ayrault et sa majorité parlementaire (souvent soutenus par des députés de l’UMP) ;
– CONTRE TOUTE FORME DE COMPROMIS HISTORIQUE remettant en cause l’indispensable indépendance des organisations syndicales et cherchant à en faire une courroie de transmission de l’Union européenne et du gouvernement ;
– POUR EN FINIR AVEC LA DICTATURE DE LA TROÏKA. »
Les initiateurs de “l’Appel des 160”: Patrick HÉBERT, Claude JENET, Jean MARKUN, Bruno RICQUE, Alain ROQUES, Bernard SAAS ■

Et vous ?

Pour toute correspondance avec les initiateurs de l’appel: confnatuniteresistance@gmail.com
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Patrick Hébert“Le TSCG a certes été ratifié, mais nous allons le combattre, sous toutes ses formes », déclare Patrick Hébert , syndicaliste en Loire-Atlantique, l’un des initiateurs de l’appel à une conférence nationale pour l’unité et la résistance  le 1er décembre prochain. Nos lecteurs liront avec intérêt son interview dans Informations Ouvrières du 18 octobre.

35,39, le Premier ministre zigzague sur la durée légale du travail


35,39, le Premier ministre zigzague sur la durée légale du travail

s'informerJean-Marc Ayrault, Premier ministre, a affirmé ce matin sur France Info qu’il n’était « pas question de revenir sur les 35 heures » et affirmé que dans le rapport Gallois, à paraître le 5 novembre, rien ne concernait les 35 heures.
C’est un entretien mis en ligne le 30 octobre sur le site du journal Le Parisien qui a déclenché une polémique. Jean-Marc Ayrault, y disait que le retour à 39 heures n’était pas un sujet tabou. Il laissait entendre que le rapport Gallois inspirerait les orientations qu’il dévoilerait le 6 novembre. Il y déclarait également sa volonté que la durée légale du travail fasse l’objet d’une négociation dans le cadre de l’amélioration de la compétitivité de l’économie française. « Pour y arriver, expliquait-il, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. »
Le patronat réclame à hauts cris la « baisse du coût » du travail par la baisse des cotisations sociales. Le retour aux 39 heures supprimerait la plupart des heures supplémentaires (majorées) et contribuerait à diminuer la masse salariale globale.
Hier, le Président François Hollande, lors d’une réunion avec les dirigeants de la Banque mondiale, de l’OCDE, du FMI, de l’OMC et de l’OIT,  a annoncé que des mesures pour la relance de la compétitivité seraient prises dans les prochains jours et qu’elles courraient sur tout le quinquennat. Ces mesures couvriront, a-t-il précisé, « tous les domaines de la compétitivité », y compris le coût du travail.

Les troupes coloniales renaissent (article lu sur le réseau voltaire)


« L’ART DE LA GUERRE »

LES TROUPES COLONIALES  RENAISSENT
par Manlio Dinucci

Manlio Dinucci dévoile la méthode
RÉSEAU VOLTAIRE | ROME (ITALIE) | 23 OCTOBRE 2012

Les troupes coloniales renaissent | « L’art de la guerre » http://www.voltairenet.org/article176351.html

Le premier bataillon de la force d’élite de la « Nouvelle Libye » : des Libyens au service de la colonisation de leur propre pays

.Il  y  a  un  an,  après  avoir  démoli  l’État  libyen  avec 10  000 attaques  aériennes  et  des  forces  spéciales  infiltrées,  l’Otan concluait l’opération Protecteur Unifié en éliminant Mouamar el-Kadhafi  lui-même  par  la  main  des  services  secrets.  Mais  la guerre ne se terminant pas avec cela. Les fractures, dans lesquelles
on avait fiché depuis l’étranger le coin pour dégonder l’État libyen,se sont élargies et ramifiées. À Bani Walid, encerclée et bombardée par les milices de Misrata, c’est aujourd’hui une population entière qui  résiste.  Tripoli  ne  contrôle  qu’une  partie  mineure  de  la « Nouvelle Libye », en proie à des confrontations armées entre milices, à des homicides et des disparitions.
Selon le président Mohamed Magarief, ceci est dû à des «  retards et négligences »dans la formation d’une armée nationale. Mais qu’il ne s’inquiète pas : le problème est sur le point d’être résolu. Pas à Tripoli, mais à
Washington.
Les États-Unis, après avoir dirigé l’opération Protecteur Unifié, se chargent à présent de protéger la
« Nouvelle Libye » en la dotant d’une armée. Le Pentagone et le Département d’État sont déjà à l’œuvre pour former une « force d’élite » libyenne de 500 hommes, comme  noyau  autour  duquel  construire  la  future  armée.  Le financement initial est de 8 millions de dollars, récupérés de la réduction  de  l’aide  au  Pakistan  pour  les  «   opérations nti-terroristes ».
La mission officielle de la « force d’élite », dont la formation a déjà été approuvée par le Congrès, sera d’ « affronter et vaincre les organisations terroristes et extrémistes violentes ».
La sélection des hommes est en cours, sélectionnés par des fonctionnaires du Pentagone,  du  Département  d’État  et  de  la  CIA,  à  travers  un screening qui en évalue la capacité physique, la façon de penser et
surtout l’attitude envers les États-Unis.
Titre préférentiel  :  la  connaissance de l’anglais (ou mieux de l’américain)(anglais  d’Amérique  du  nord,  NdT),  langue  dans laquelle les ordres leur seront donnés. Ils seront en fait entraînés et de  fait  commandés  par  des  forces  spéciales  étasuniennes, transférées en Libye du Pakistan et du Yémen.
Un coup de haute stratégie de la part de Washington.
 En  premier  lieu,  les  troupes  sélectionnées,  entraînées  et commandées  par  le  Pentagone,  ne  seront  que  nominalement libyennes : en réalité elles auront le rôle qu’avaient autrefois les troupes indigènes coloniales.
 En second lieu, étant donné qu’il faudra des années pour former une  armée  libyenne,  le  déploiement  de  forces  spéciales étasuniennes en Libye aura un caractère non pas transitoire, mais permanent. Les USA disposeront ainsi en Libye de leurs propres bases militaires, reliées à celles qui sont en Sicile : aujourd’hui déjà Benghazi et d’autres villes sont survolées par des drones qui ont décollé de Sigonella (Sicile) et sont téléguidés depuis les USA.
Les bases serviront à des opérations non seulement en territoire libyen,mais dans d’autres parties du continent (où l’AfriCom est en train d’effectuer cette année 14 « manœuvres militaires » majeures) et
au Moyen-Orient (où des milices libyennes sont déjà infiltrées en Syrie).
 En troisième lieu, les USA disposeront d’un instrument de pouvoir non seulement militaire, mais politique et économique, qui leur garantira l’accès privilégié au pétrole libyen.
Et les alliés européens ? On les appellera peut-être pour donner un  coup  de  main,  toujours  cependant  sous  commandement étasunien. Une grosse contribution peut être apportée par l’Italie,forte de l’expérience trentenaire de domination coloniale en Libye et de l’emploi des Askaris. En Éthiopie, sous les ordres d’officiers italiens,  ils  effectuèrent  les  massacres  qui  aplanirent  la  voie  à l’Empire.
Manlio Dinucci
Traduction
Marie-Ange Patrizio

Source : « Les troupes coloniales renaissent », par Manlio Dinucci, Traduction
Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 23 octobre 2012,

Pour baisser la masse salariale globale, le gouvernement se prépare à choisir entre « choc », « pacte » et « trajectoire » de compétitivité


Pour baisser la masse salariale globale, le gouvernement se prépare à choisir entre « choc », « pacte » et « trajectoire » de compétitivité

s'informerAlors que le Premier ministre avait annoncé le 11 septembre que le rapport Gallois proposerait un « vrai choc de compétitivité », le chef de l’État vient d’affirmer qu’il n’y aurait pas de « choc, mais un pacte étalé dans le temps », ce que Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie, a précisé en parlant d’une « trajectoire continue dans le temps » sur la durée du quinquennat.
C’est dans ce contexte que les patrons de l’Association française des entreprises privées (AFEP, qui regroupe les grandes entreprises françaises) ont publié dans le Journal du Dimanche un appel présenté par le journal comme un « ultimatum » au gouvernement.
Ils demandent à l’État de réaliser « 60 milliards d’euros d’économies au cours des cinq prochaines années », une baisse des cotisations sociales de 30 milliards d’euros sur deux ans, et un relèvement de la TVA de 19,6 % à 21%. Ils réclament également une baisse de l’impôt des sociétés « au niveau de nos voisins européens ».
Pierre Moscovici juge « pas possible » une telle baisse des charges et une telle augmentation de la TVA, car cela grèverait « le pouvoir d’achat des Français » qui sont les « clients » de ces mêmes entreprises. Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget, a rappelé quant à lui que François Hollande a « reçu souvent » les grands patrons français et a fait remarquer que leurs positions et celle du gouvernement sont assez proches puisque celui-ci a prévu de réaliser 50 milliards d’économies sur la durée du quinquennat.

lundi 29 octobre 2012

en Europe14 novembre pour l’emploi et la solidarité


en Europe14 novembre pour l’emploi et la solidarité


Communiqué commun
CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa
Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa s’inscrivent avec l’ensemble du syndicalisme européen dans la journée d’action et de solidarité de la Confédération européenne des syndicats le 14 novembre 2012 pour la l’emploi et la solidarité en Europe.
Elles expriment leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession. Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices. Elles mettent à mal le modèle social européen par ailleurs mis en cause par la concurrence et parfois le dumping dans les domaines de la fiscalité, du coût du travail et des conditions sociales.
En France, c’est un nombre de chômeurs qui ne cesse de croître depuis 17 mois avec encore une hausse record en septembre. Les plans de licenciements se multiplient. La précarité s’accroît, des millions de salariés n’accèdent à l’emploi qu’en CDD pour des durées de plus en plus courtes. 11 millions de personnes sont touchées par l’exclusion ou la pauvreté dont de nombreux retraités. Les salaires dans le privé et le public stagnent.
Les traitements de choc infligés aux travailleurs notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, montrent l’impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux.. La cohésion sociale, les services publics, le dialogue social et le respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux sont mis en cause. Cette situation est insupportable et menace la construction européenne elle-même.
En s’amplifiant, la crise économique et sociale accroît fortement les inégalités entre les travailleurs européens et met en cause les droits de tous.
L’Europe doit bâtir ses politiques sur la solidarité et garantir les moyens du progrès social. La journée de mobilisation du 14 novembre permettra aux travailleurs de toute l’Europe d’agir, ensemble et solidairement, pour des conditions de travail et de vie décentes. Cela implique :
• une véritable coordination des politiques économiques et des mesures de solidarité concrètes avec les pays les plus en difficulté en intégrant systématiquement la dimension sociale aux décisions européennes ;
• la négociation d’un « Contrat social » revendiqué par la CES au niveau européen, incluant des mesures mettant fin à la concurrence sociale entre les Etats, en instaurant des standards sociaux européens, en particulier un salaire minimum dans chaque pays ;
• des mesures de relance au plan européen afin de renouer avec une croissance durable et favoriser l’emploi ;
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident de faire du 14 novembre une grande journée de mobilisation interprofessionnelle rassemblant les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs pour manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe, en solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs. Elles appellent partout en France à manifester selon des modalités permettant la participation la plus large.
vendredi 26 octobre 2012 

La troïka ordonne à la Grèce 150 nouvelles mesures d’austérité, pour deux ans de plus


La troïka ordonne à la Grèce 150 nouvelles mesures d’austérité, pour deux ans de plus

s'informerLa Grèce va devoir opérer encore 150 nouvelles réformes de son économie, a révélé hier l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, s’appuyant sur le rapport provisoire de la troïka des créanciers (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne), qui devrait être publié définitivement au plus tard le 12 novembre. Le plan de la troïka par la Grèce pourrait durer deux ans de plus et ce retard sur les échéances initiales lui coûterait de 30 à 38 milliards d’euros.
60 % des réformes demandées sont accomplies, mais le rapport presse le gouvernement de réaliser les 20 % restantes en suggérant un assouplissement des lois sur le licenciement, un changement des règles sur le salaire minimum, et la suppression de certains acquis professionnels.
Le rapport ajoute qu’une augmentation automatique des impôts serait appliquée, si les réformes ne sont pas accomplies, et suggère que les créanciers de la Grèce, y compris les autres pays européens, acceptent d’abandonner une partie de leur créance.
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a expliqué au même Der Spiegel que « si nous voulons restaurer la confiance dans la zone euro, les pays devront transférer une partie de leur souveraineté au niveau européen ». Selon lui, « plusieurs gouvernements n’ont pas encore compris qu’ils ont perdu leur souveraineté nationale il y a longtemps. Parce qu’ils se sont lourdement endettés, ils sont maintenant dépendants du bon vouloir des marchés financiers ».

La police sud-africaine charge des grévistes qui s’opposent à un accord salarial qui ne les satisfait pas


La police sud-africaine charge des grévistes qui s’opposent à un accord salarial qui ne les satisfait pas

s'informerÀ Rustenburg, à 110 km de Pretoria, la capitale administrative de l’Afrique du Sud, la police a tiré samedi des balles en caoutchouc, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes, contre des centaines de mineurs en grève.
Ces grévistes exprimaient leur mécontentement à l’occasion d’un rassemblement du Syndicat des Mines (NUM), affilié au Congrès des syndicats sud-africains (Cosatu), proche du pouvoir. Il y a eu plusieurs blessés.
Les grévistes voulaient protester contre le NUM qui est censé les représenter et qu’ils accusent de trahir leurs intérêts. « Nous, les mineurs grévistes, nous sommes fatigués du NUM », a expliqué un employé de la mine d’Amplats.
Ces protestations ont eu lieu au lendemain de l’annonce, par le NUM, d’un accord avec le premier producteur mondial de platine, l’Anglo American Platinum (Amplats), pour réembaucher 12 000 grévistes licenciés. Au lendemain aussi de la démission de sa Directrice Générale, Cynthia Caroll.
Les mineurs grévistes ont assuré qu’ils n’avaient pas été avertis de la conclusion de cet accord.
« Nous ne savons rien de cela, a dit un des manifestant en parlant de l’accord ». Nous n’avons pas été consultés, nous l’avons simplement appris par la radio », avant d’ajouter : « Nous ne pouvons pas retourner travailler tant que nos demandes ne sont pas satisfaites ».
Rustenburg est le chef lieu du bassin minier où a démarré la crise, à la mine de platine de Marikana.